Les étudiants de l'Institut supérieur des métiers des arts du spectacle et de l'audiovisuel (Ismas) de Bordj El Kiffan ont arrêté leur grève, jeudi, après un mois de débrayage et une grève de la faim observée par dix étudiants depuis le 24 février.
La ministre de la Culture a décidé de créer un comité mixte entre des représentants du ministère et des étudiants afin d'examiner et d'étudier les voies et moyens de prendre en charge les doléances des étudiants de l'Ismas.
«Un accord a été trouvé entre les étudiants de l'Institut et le ministère de tutelle afin de suspendre la grève et de désigner un comité composé de représentants des étudiants et les représentants de la tutelle dans le but d''uvrer avec le ministère de l'Enseignement supérieur à l'effet de trouver une formule pour élever le niveau du diplôme actuel à un niveau équivalant à la licence, ceci dans un délai n'excédant pas un mois», selon un communiqué des étudiants.
«Cette commission mixte a décidé d'étudier la mise en application de trois ateliers dès lundi prochain», a indiqué le même communiqué.
Les étudiants de l'Ismas ont protesté pour dénoncer des conditions d'études «déplorables» et revendiquer notamment l'amélioration du niveau de leur formation et la reconnaissance de leur diplôme.
Il est à noter que lors d'une rencontre qui a eu lieu, en 2011, entre le ministère de tutelle et les étudiants de l'Ismas, il a été «promis» de prendre en charge les doléances des étudiants.
Pour rappel, la grève a été entamée à la suite de la décision de la direction de l'institut de faire passer en conseil de discipline quinze étudiants en raison de leur absentéisme qui a atteint des proportions «exagérées».
En réaction aux sanctions de l'administration, une journée de protestation a été organisée par les étudiants qui ont empêché les enseignants d'accéder à l'institut avant qu'une grève illimitée ne soit déclenchée par l'ensemble des étudiants.
Par la suite deux plaintes ont été déposées par le directeur de l'Ismas et la ministre de tutelle qui n'ont fait qu'aggraver la situation. Dix étudiants ont alors entamé une grève de la faim. Après avoir obtenu gain de cause, les étudiants de l'Ismas disent «nul droit n'est perdu si la revendication est légitime».
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Posté Le : 08/03/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Nouara Kribel
Source : www.letempsdz.com