Algérie

Les étudiants de Boukhalfa réclament le départ du directeur



Rien ne va plus à la résidence universitaire II garçons de Boukhalfa, à Tizi Ouzou. Les résidents crient leur détresse à qui veut bien les entendre. Ils estiment que la situation est devenue intenable sur tous les plans. Les conditions d'hébergement laissent à désirer. Le premier responsable de la résidence est le seul à être montré du doigt. Les étudiants réclament «son départ tout simplement».C'est du moins ce que nous a fait savoir, hier, Amirouche Kamour, membre du comité de la cité de Boukhalfa. Amirouche regrette que les problèmes que vit la cité universitaire de Boukhalfa ne soient pas connus. «Nous avons fermé l'administration de la cité depuis le 8 janvier dernier, et aucun écho n'a été trouvé chez les responsables en charge des œuvres universitaires, encore moins chez les autorités locales», se plaint-il. S'agissant des conditions d'hébergement des résidents, le même interlocuteur indique que l'état des pavillons, des chambres, des sanitaires a atteint un niveau de dégradation très avancé.
«On risque même d'attraper des maladies dans de telles conditions», avertit-il. Depuis l'année dernière, rien n'a changé au niveau de la résidence, bien que les étudiants aient tenté tant bien que mal d'interpeller les responsables de la Direction des œuvres universitaires du centre (Douc) sur les conséquences d'une telle situation. «Un silence radio» que les résidents dénoncent avec fermeté. Il y a aussi l'insécurité à l'intérieur de la résidence à cause des extras, le manque du réseau Internet, ainsi qu'une ambulance. Les étudiants demandent en outre le renforcement du parc des bus en direction de leur résidence, actuellement composé d'une vingtaine de véhicules.
Les résidents de Boukhalfa espèrent que toute la lumière sera faite sur les budgets destinés à leur cité universitaire. «Nous réclamons les budgets promis par la Dlep et l'Onou», insiste Amirouche qui explique que «celui promis et signé par le Dlep s'élève à 2,7 milliards de centimes alors que celui signé par le DG de l'Onou est de l'ordre de 3 milliards de centimes. Cet argent est destiné à la rénovation des pavillons, l'équipement du restaurant, ainsi qu'au volet culturel, maillon faible de la résidence».


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