Affectés à l'Institut national de formation supérieure paramédicale d'Aokas (Béjaïa), des étudiants issus de la wilaya de Jijel, inscrits dans la filière des manipulateurs en imagerie médicale de santé publique et celle des sages-femmes, n'ont pas encore entamé leur formation. En cause, un problème d'hébergement qui n'a pas pu leur être assuré les a contraints à une attente qui n'a que trop duré dans l'espoir d'être hébergés près de cet institut.Lundi 1er février, certaines jeunes étudiantes, notamment des sages-femmes, sont venues se rassembler devant le siège de la wilaya de Jijel pour appeler à une solution à cette contrainte qui risque de retarder leur formation. Contactées, différentes sources ont confirmé l'existence de ce problème qui a empêché les sages-femmes et les manipulateurs en imagerie médicale de santé publique d'entamer leur cursus de formation. "Ce problème est à régler au niveau de l'institut où ils ont été affectés", indique-t-on.
Or les étudiants concernés n'ont pas pu être casés dans les résidences universitaires de Béjaïa, selon ce qui est prévu à leur affectation à l'institut d'Aokas. Pour rappel, la wilaya de Jijel a bénéficié au titre de l'année universitaire 2020-2021 de 183 places pédagogiques dans les filières paramédicales réparties sur plusieurs spécialités, dont 50 sages-femmes et 30 manipulateurs en imagerie médicale de santé publique.
Il convient de préciser que les inscrits dans ces filières ont été retenus à la base des moyennes élevées qu'ils ont obtenues dans l'examen du baccalauréat session 2020. À la faveur de son inscription via la plateforme Progrès du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le groupe des sages-femmes a été orienté à l'Institut national de formation supérieure paramédicale de Tizi Ouzou avant d'être affecté à Aokas (Béjaïa) pour manque de places. Idem pour 30 manipulateurs en imagerie médicale de santé publique qui y ont été orientés pour suivre leur formation.
Or, à ce jour, aucun de ces deux groupes n'a pu entamer cette formation dans ces spécialités. Certaines sources indiquent par ailleurs que ce problème d'hébergement ne se pose pas uniquement pour ces infortunés étudiants de Jijel, car des inscrits dans d'autres filières paramédicales ont été confrontés à la même situation dans d'autres wilayas. Plusieurs instituts ont, en effet, été confrontés à ce problème à l'échelle de l'est du pays, indique-t-on.
"Ce problème peut être réglé. On finira toujours par lui trouver une solution", rassure-t-on. En attendant cette solution, la même source préconise, à défaut, la reprise de ces étudiants par l'institut de Jijel, du moins dans la première année de leur formation. Ce qui est peu probable, car cet institut n'est pas retenu par le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière pour la formation dans ces spécialités.
Amor Z.
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Posté Le : 04/02/2021
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Amor ZOUIKRI
Source : www.liberte-algerie.com