Le sit-in rentrait, hier, dans son 3ème jour et rien n'indique d'une quelconque issue. Le statut quo persiste. Revendiquant des moyens de transport pour rallier quotidiennement en aller-retour vers leur village, les protestataires évoquent «une instruction ministérielle». M.Laribi Hadj, directeur des œuvres universitaires, qui «continue de privilégier le dialogue», a fait part à El Watan de «sa volonté de s'inscrire dans une démarche cohérente et doublement bénéfique aux étudiants». Notre souci, dira t-il, «est en corrélation avec celui du ministère de l'Enseignement supérieur et même de l'ONOU (Office national des œuvres universitaires)». «Nous voulons», renchérit-il, «rapprocher les étudiants du lieu pédagogique» et «les soustraire des aléas liés à la sécurité routière». Notre interlocuteur ajoute: «nous disposons d'une offre supérieure qui nous dispense de recourir au transport». Karma-2, une nouvelle cité et bien d'autres disposent de places suffisantes pour tout le monde et à deux places par chambre.Alors à quoi rime cette sortie des étudiants qui ne se réclament, faut-il le préciser, d'aucune organisation estudiantine '                       Â
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Posté Le : 11/11/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : Fawzi Amellal
Source : www.elwatan.com