Algérie

Les étrangers en quête de marché 6e Salon du véhicule industriel et utilitaire



Les étrangers en quête de marché                                    6e Salon du véhicule industriel et utilitaire
Construire des usines de fabrication de véhicules industriels en Algérie. C'est la seule solution à même de permettre aux entreprises algériennes d'acquérir dans les meilleurs délais les véhicules dont ils ont besoin. Ne plus attendre des mois pour prendre possession de leurs « biens », commandés auprès des concessionnaires et ne plus être obligés de les acquérir auprès des revendeurs qui les cèdent à des prix faramineux. Mais cette solution, n'est pas pour aujourd'hui. Les constructeurs de ce genre de véhicules ne semblent pas emballés par l'idée d'ériger des usines de montage en Algérie. Ce n'est ni dans l'agenda du japonais Mitsubishi Fuso ni dans celui de Mercedes-Benz, rencontrés lors de l'ouverture, hier, de la sixième édition du Salon international du véhicule industriel et utilitaire à la Safex. Une manifestation organisée en partenariat avec l'Association des concessionnaires automobiles « Notre souci, pour le moment, c'est de réimposer notre marque et regagner la confiance de nos clients. Nous avions été absents pendant deux ans et demi du marché à cause de la crise financière mondiale. Mais nous sommes de retour depuis le mois d'avril et notre point fort, c'est non seulement l'introduction d'une nouvelle gamme de camions et de bus mais aussi la disponibilité de nos produits sur le marché. Ce qui signifie que nous n'avons pas besoin de revendeurs », souligne Farid Chaouchi, responsable commercial de Mitsubishi Motors, en ajoutant que le constructeur japonais est le seul à ne pas faire appel à des revendeurs sur le marché algérien. Cela dit, une fois l'effet de la nouveauté émoussé, Mitsubishi Faso risque d'emboîter le pas aux autres marques en matière... d'indisponibilité du produit. « La seule solution pour rendre le produit disponible, c'est de le fabriquer ici. Nous n'avons pas d'autres solutions pour réduire les délais de remise, même si cela risque de nous faire perdre des clients », estime Hocine Soufi, manager à Mitsubishi Motors. Chez Mercedes-Benz, « ce problème ne se pose pas », rappelle Wassila Gasmi Dahoun, chargée de la promotion et de la commercialisation chez la firme allemande. « Nous pouvons garantir la disponibilité des véhicules standard qui ne dépassent pas le délai d'un mois et demi mais pour les véhicules spécifiques, cela prend plus de temps. Il faut dire aussi qu'au niveau du port d'Alger, on nous ne facilite pas les choses », précise-t-elle. Ce Salon, dédié exclusivement aux professionnels et qui se poursuivra jusqu'au 13 octobre, connaît une participation moins importante par rapport à celui de l'an dernier. Pourtant, ce ne sont pas les demandes qui manquent sur le marché en matière de véhicules industriels, favorisées par les programmes de développement initiés par l'Etat. A signaler que, comme l'année dernière, l'absence de la SNVI.


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