Washington avait entamé ces dernières années un dégel de ses relations avec le Président déchu du Soudan, longtemps désigné comme l'un de ses pires ennemis.Washington avait entamé ces dernières années un dégel de ses relations avec le Président déchu du Soudan, longtemps désigné comme l'un de ses pires ennemis.
Après son renversementpar l'armée, ledépartement d'Etat américain a discrètement salué un« moment historique » et semontre plus timide qu'à l'accoutumée. Le département d'Etat américainmasque en effet difficilement son embarras et secontente d'appeler les autoritésmilitaires à former un
« gouvernementinclusif et représentatif,dirigé par des civils », après lerenversement d'Omar el-Béchir. Alors que l'armée soudanaiseannonce une transitionmilitaire de deux ans, le porteparolede la diplomatie américainea simplement répondu,jeudi 11 avril, que
« cela doit sefaire plus rapidement ».Une timidité plutôt inhabituellede la part d'une administrationTrump habituée aux positionsdiplomatiques tranchées. Mais, après des années de sanctions économiques en raison de son soutien à Oussama Ben Laden et des crimes commis auDarfour,Washington avait finalement amorcé sous Barack Obama un rapprochement avec le régime de Khartoum. Unestratégie poursuivie sous Donald Trump, au nom notamment de la lutte antiterroriste.Omar el-Béchir était à la têted'un régime génocidaire.
Il a persécuté ses opposants. Il leur a fait la guerre. Il a violé les droits de l'homme. Pour ces raisons, il a été inculpé par la Cour pénale internationale. Son pays a fait l'objet de sanctions internationales et américaines. En même temps, les Etats-Unisont dû collaborer avec lui sur des questions de sécurité régionale. Donc, sur ces sujets-là, il a fallu coopérer avec lui.
Après son renversementpar l'armée, ledépartement d'Etat américain a discrètement salué un« moment historique » et semontre plus timide qu'à l'accoutumée. Le département d'Etat américainmasque en effet difficilement son embarras et secontente d'appeler les autoritésmilitaires à former un
« gouvernementinclusif et représentatif,dirigé par des civils », après lerenversement d'Omar el-Béchir. Alors que l'armée soudanaiseannonce une transitionmilitaire de deux ans, le porteparolede la diplomatie américainea simplement répondu,jeudi 11 avril, que
« cela doit sefaire plus rapidement ».Une timidité plutôt inhabituellede la part d'une administrationTrump habituée aux positionsdiplomatiques tranchées. Mais, après des années de sanctions économiques en raison de son soutien à Oussama Ben Laden et des crimes commis auDarfour,Washington avait finalement amorcé sous Barack Obama un rapprochement avec le régime de Khartoum. Unestratégie poursuivie sous Donald Trump, au nom notamment de la lutte antiterroriste.Omar el-Béchir était à la têted'un régime génocidaire.
Il a persécuté ses opposants. Il leur a fait la guerre. Il a violé les droits de l'homme. Pour ces raisons, il a été inculpé par la Cour pénale internationale. Son pays a fait l'objet de sanctions internationales et américaines. En même temps, les Etats-Unisont dû collaborer avec lui sur des questions de sécurité régionale. Donc, sur ces sujets-là, il a fallu coopérer avec lui.
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Posté Le : 14/04/2019
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Le Midi Libre
Source : www.lemidi-dz.com