«Les Etats-Unis apprécient les réflexions et les opinions algériennes»

La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton, arrivée hier après-midi, à Alger, a indiqué que sa visite est « la première de tant d'autres qui viendront» dans le but de renforcer la coopération bilatérale entre Alger et Washington.Déclaration émise par la responsable américaine en visite de travail, hier à Alger, en réponse à l'invitation du responsable de la diplomatie algérienne, Mourad Medelci. Hillary Clinton est accompagnée de responsables américains pour sa visite en Algérie, pour ne citer que le secrétaire d'Etat adjoint américain pour les affaires du Moyen-Orient, Jeffrey Feltman. Les Etats-Unis, selon Hillary Clinton, «apprécient les réflexions et les opinions algériennes» sur les différents événements dans la région. Accueillie à son arrivée, à l'aéroport Houari-Boumediene, par le ministre algérien des Affaires étrangères, M. Medelci, elle a soutenu que «la visite aura des conséquences positives». Propos tenus après avoir indiqué que «des liens historiques» lient les deux pays. Pour le chef de la diplomatie algérienne, «les relations bilatérales» entre Alger et Washington «se développent au fur et à mesure que la coopération entre les deux pays se développent». Par ailleurs, Mme Clinton, en évoquant sa visite de travail à Alger, a souligné : «Je suis là pour parler de coopération.» Ce qui a été au menu des entretiens qu'a eus, hier, Hillary Clinton avec les responsables algériens visant la consolidation des relations bilatérales entre Alger et Washington, notamment le secteur économique, le dialogue politique et les questions sécuritaire liées à la lutte contre le terrorisme. L'Algérie en s'inscrivant sur la voie du développement de son économie hors hydrocarbures, les partenaires étrangers dont les Etats Unis notamment s'y intéressent de près. A ce propos, il est à noter que le président Obama a soutenu, vendredi, que son pays doit «se défaire» de sa dépendance en pétrole. Des propos illustrant amplement l'inscription de nouvelles orientations en matière de ressources énergétiques dans la politique économique américaine, principalement en direction des énergies renouvelables. L'Algérie, qui a lancé un programme ambitieux à ce propos dans le pays, compte multiplier cette dynamique au vu des potentialités existantes en réponse par la même occasion aux exigences de la préservation de l'environnement. Ce qui répond amplement par ailleurs à la voie empruntée par Alger, à savoir le développement durable. Autre déclaration émise par la responsable américaine a trait à la fête des 5O années d'indépendance de l'Algérie de la colonisation française après une rude guerre de Libération. «L'Algérie, qui fête ses 50 années d'indépendance, doit occuper la place qui lui sied pour les 50 ans à venir» et ce, selon Clinton, «avec un programme de développement en faveur de la société». Précisant plus loin dans ses propos que son pays doit soutenir ce programme de développement qui pour Hillary Clinton «privilégie le dialogue entre le gouvernement, la société civile et le monde de l'économie». Hillary Clinton a été reçue, hier en fin d'après-midi, par le chef de l'Etat, Abdelaziz Bouteflika, au siège de la présidence de la République.