Les Etalons insistent sur la délocalisation du match

Le Burkina Faso, concurrent direct de l'EN pour la course à la première place qualificative aux barrages du Mondial 2022, continue de mener sa guerre psychologique contre la sélection nationale de football.Après avoir multiplié les sorties médiatiques haineuses et incendiaires, la Fédération burkinabé de football (FBF) joue la carte de la pression en envoyant deux courriers à l'instance suprême du football (FIFA) pour demander non seulement la délocalisation de la rencontre Algérie - Burkina Faso, mais aussi la protection de sa délégation lors de sa présence sur le sol algérien.
Dans la première lettre envoyée à la FIFA le 5 novembre, la FBF attire l'attention de la FIFA sur "l'impraticabilité de la pelouse de Blida" d'où la nécessité de changer de lieu de domiciliation. "Par la lettre n°2021-0652/FBF/SG du 14 octobre 2021, nous avons attiré votre attention sur la non-conformité de la pelouse du stade de Blida.
Malgré cette démarche, dictée par le souci de préserver la santé et l'intégrité physique des acteurs et également de garantir la qualité du spectacle, nous constatons que notre requête n'a pas obtenu gain de cause", regrette la FBF, qui insiste sur la délocalisation de ce rendez-vous.
"Du constat établi et des informations toujours en notre possession, le stade de Blida n'est pas conforme aux exigences édictées par la CAF et la FIFA et rien n'a été entrepris dans ce sens. Convaincu que vous êtes aussi soucieux de protéger les joueurs et leur santé et que vous êtes attaché aux conditions qui président au déroulement de nos compétitions, il nous plaît, par la présente, de solliciter à nouveau la programmation dudit match sur un autre stade (...)", a écrit la FBF à la FIFA.
Dans un autre courrier daté aussi du 5 novembre, la FBF exige carrément une protection et une sécurité maximale de sa délégation. Ainsi, le Burkina Faso estime que "la rencontre Algérie - Burkina Faso, comptant pour la 6e journée des éliminatoires de la Coupe du monde, va se dérouler dans un contexte qui nous rappelle le contexte du match qui avait opposé les deux pays lors des éliminatoires de la Coupe du monde de la FIFA Brésil 2014. En effet, à l'instar de 2013, le match du 16 novembre 2021 qui aura lieu au stade de Blida comptant pour la dernière journée et les deux équipes sont à égalité pour le gain de la première place qualificative pour le tour suivant", indique la FBF, rappelant avoir "été l'objet de tracas aux fins qu'elle n'aborde pas le match dans les conditions propices à la performance, dont entre autres, des nuisances sonores toute la nuit durant aux abords de son hôtel, des embouteillages créées sciemment sur la voie d'accès au stade, des jets d'objets contre les buts du Burkina Faso et les joueurs empêchés de quitter l'hôtel pour une fouille au prétexte que les couverts et les serviettes de chambre n'étaient pas au complet.
Au regard de tous ces faits, de nature à fausser l'équité de nos compétitions, nous vous saurons gré des dispositions appropriées qu'il vous plaira de faire prendre pour la sécurité de la délégation du Burkina Faso en Algérie et surtout pour le déroulement du match dans le fair play, la quiétude et l'esprit sportif et la préservation des chances de chacune des équipes.
Convaincu de votre attachement à l'équité sportive, à la sécurité des joueurs et aux valeurs fondamentales du sport, nous savons compter sur votre soutien et votre implication pour le bon déroulement du match Algérie - Burkina Faso".
La FBF a également saisi la FIFA pour changer l'horaire du match de la rencontre prévue le 12 novembre face au Niger. En somme, le comportement de la fédération du Burkina Faso vise à mettre davantage de pression sur ce rendez-vous capital pour le seul billet qualificatif pour les barrages du Mondial.
Et à moins de 10 jours de la date de la rencontre, les Etalons veulent jouer toutes les cartes possibles et imaginables pour déstabiliser la sélection nationale à travers des déclarations incendiaires et autres provocations. La guerre psychologique se poursuit...

Nazim T.