Algérie

Les essais nucléaires français au Sahara



L?onde de choc qui n?en finit pas Des traces de plutonium 239 consécutives aux essais nucléaires français au Sahara ont traversé la Méditerranée pour atterrir en France. Validée scientifiquement, cette information met une éclaircie à plus de 40 ans de nuage et d?invraisemblances. Le téléfilm Vive la bombe diffusé le mois dernier sur Arte relance le débat. Au cours de ces cinq dernières années, journaux et chaînes françaises emboîtent le pas à des sites internet et des associations de vétérans sur un sujet apparemment toujours sensible concernant les « irradiés de la République ». Il s?agit de militaires français victimes d?accidents nucléaires au Sahara et dans l?atoll de Mururoa. Ce problème, posé comme une affaire franco-française, écarte sélectivement le dossier des autres « irradiés indigènes de la République » déchus de leurs droits car n?étant pas français et catalogués sous les sigles de PLO ou PLBT (populations locales des oasis ou du bas Touat) recrutés pour faire le nettoyage des sites atomiques sans protection adaptée. Des employés à usage unique. Le téléfilm Vive la bombe produit par Quentin Raspail, avec France 2 et Arte qui l?a diffusé vendredi 16 mars, a le mérite de la pertinence et du réalisme. Et c?est à ce titre qu?il a eu la palme du meilleur téléfilm lors du festival de Saint Tropez 2006. Mais il pointe de façon accessoire les habitants du Tidikelt et du Hoggar, notamment au cours de la catastrophe nucléaire survenue le premier mai 1962 dans le rocher de Tan Afella, près de In Amguel, au nord de Tamanrasset. C?est tout de même une « première ». Quentin Raspail, qui garde une certaine amertume suite au refus de nos autorités de tourner en Algérie, a été contraint de planter le décor au Sahara marocain avec la bienveillance du roi. Cette levée progressive du voile « secret défense » sur l?aventure atomique française se fait avec d?énormes réticences et résulte, en particulier, des procès intentés contre l?Etat français par de nombreux soldats et officiers qui réclament, en vain, une pension d?invalidité ou, tout


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