Algérie

Les Espagnols mettent à genou les Parisiens



En dehors des instants pénibles du PSG face au real et surtout de la décevante production de jeu de Benzema, il ?avait quelque chose à retenir de si bon dans cette rencontre ' Comme une leçon de sportivité qui mériterait d'etre enseignée dans nos clubs. Pourquoi pas d'ailleurs.Les téléspectateurs qui ont eu l'occasion de suivre de bout en bout ces huitième de finale qui ont vu les hommes de Zidane faire traîner ceux de Unai Emery sur un stade plein a craquer. Eux qui étaient habitués à s'amuser et à faire le spectacle. Ce mardi,6 mars, les grosses têtes du PSG n'ont pas fait le spectacle attendu après avoir croisé une seconde défaite après le 3-1 en match aller. Cette fois-ci battus à domicile 2-1 par le double tenant du titre. Il a tenu chrono en main que 51 minutes avant d'avaler le premier bolide envoyé de la tête de par Cristiano Ronaldo. Cavani, très excité, ne supportant aucune réaction des joueurs adverses trouva enfin une faille bien construite par de Pastore, qui venait de prendre le train du match. Les Parisiens se voyaient en tête de la course après cette égalisation sur un terrain entièrement acquis aux Espagnols. A la 80e, le Real sonnait la victoire grâce au deuxième but signé par Casemiro, dont la frappe était contrée dans son propre but par Marquinhos. Mais dans cette belle rencontre pleine de sportivité, il y avait quelque chose qui plaisait et dégageait un parfum de sportivité, conduit par l'arbitrage, l'homme phare de cette confrontation, un professionnalisme débordant. Un homme qui ne s'est pas laissé abattre par les simulations, tant au niveau du centre, du périmètre défensif adverse qu'au centre des 18 m. Il a été un chef d'orchestre, qu'on aimerait tant avoir chez nous. La balle circulait, les joueurs ne réagissaient pas aux fautes non sifflées, il y avait eu du spectacle, il n'y avait pas des coups de sifflets de l'arbitre à chaque fois qu'un acteur était à terre. Pas du tout. L'avantage est donné au football, au plaisir de regarder avec amour cette belle rencontre. On se disait, si telle faute était commise chez nous, nous aurions vu tout un bataillon encercler l'homme en jaune et ses adjoints, en l'occurrence l'entraîneur, le président et les supporters. L'homme au sifflet avait instauré une discipline de fer où personne n'avait le droit à la parole. Pas une contestation, Verratti à la 66' frappé d'un carton rouge, puis un second après le premier carton jaune reçu à la 2o', a pris le chemin des vestiaires sans avoir à se retourner encore moins son entraîneur ou un autre membre du staff. Pourquoi pas chez nous ' Pourquoi cette culture, qui tue notre sport caractérisé l'instant de la rencontre. Pourquoi le joueur n'accepte-t-il pas les décisions de l'arbitre ' Les déclarations de fin match. Pas un seul n'a eu à faire des remarques sur l'arbitrage. A quand ce style de vie sur un terrain de football algérien ' En attendant, dans un édito du journal La Provence Franz-Olivier Giesber écrivait à propos de Zizou : «Tu es le vent qui court, l'avènement du jour, la fontaine qui chante, la vague déferlante. Quand tu lèves les voiles entre les fleurs d'étoiles, ta lumière chasse la nuit, les chagrins et l'ennui. Donne-nous tes soleils, qu'on s'habille de vermeil.» Un Zidane qui enseigne l'art et la manière de battre un PSG devenant de plus en plus fragile.


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