Algérie

Les équilibres macroéconomiques examinés en Conseil interministériel



La croissance économique se poursuit Les clignotants de l’économie au troisième trimestre de l’année 2006 et les prévisions de clôture de la même année ont fait hier l’objet d’un Conseil interministériel présidé par le chef du Gouvernement. Ce qui ressort d’em-blée dans son com-muniqué, c’est que le Conseil interministériel a relevé que la croissance économique enregistrée depuis le début des années 2000, s’est poursuivie en 2006. Elle a été de 4,7% en moyenne annuelle depuis le lancement du programme de soutien à la croissance économique (PSRE) en 2001. Ce qui n’est pas tout à fait le cas pour l’année 2006 qui accuse un léger recul de la production du secteur des hydrocarbures, consécutif aux engagements de l’Algérie sur le marché pétrolier et à la programmation de la maintenance des infrastructures de production. Le Conseil a noté que la croissance est restée en 2006 sur un niveau relativement appréciable de 4,8% hors hydrocarbures, par rapport à 2005, en relation notamment avec des accroissements de production, en termes réels et par rapport à 2005. Elle est de +4,9 dans l’agriculture, dont une production céréalière de 40 millions de quintaux et de près de 3% pour le secteur industriel public et privé. La performance industrielle, si elle s’est améliorée par rapport à la moyenne de la période 2001-2005, est cependant restée modeste, ajoute le communiqué du Conseil interministériel. Ce qui souligne, selon lui, l’urgence de mise en œuvre de la stratégie industrielle en cours d’élaboration et qui est appelée à apporter la réponse nécessaire aux exigences de croissance soutenue et durable de compétitivité et de diversification de l’économie. Cette croissance est estimée à près 10% pour le secteur des BTPH et de près de 5% pour les services et les secteurs qui ont tiré profit de la forte augmentation des dépenses publiques, notamment d’équipement. Le Conseil interministériel a pointé dans son communiqué le Produit intérieur brut (le PIB) qui s’est élevé à environ 8.340 milliards de DA. Ce qui donne un PIB par habitant de 3.443 dollars, contre environ 3.110 dollars en 2005. L ‘évolution des ressources disponibles en 2006 s’est traduite, en termes réels, par une hausse de la consommation finale au rythme de 3,2% et de l’investissement (accumulation brute de fonds fixes) au taux de 7,1%, par rapport à 2005. Le taux d’accumulation (ou rapport de l’accumulation brute au PIB) a été de près de 30%, soit un taux relativement stabilisé depuis 2001. Le Conseil a par ailleurs noté la bonne tenue des prix des hydrocarbures, qui a influé positivement sur les équilibres financiers internes et externes. Les principaux paramètres macro financiers de l’économie se sont améliorés. Ce qui s’est traduit par un excédent du compte courant d’environ 26% du PIB, un excédent de la balance des paiements de près de 17% du PIB, des réserves de change d’environ 38 mois d’importation de biens et services, soit 78 milliards de dollars, un excédent budgétaire qui représente près de 15% du PIB, compte non tenu du fonds de régulation des recettes et une dette extérieure ramenée à environ 4% du PIB contre 16% en 2005. Le Conseil interministériel a en outre mis en relief l’amélioration notable des principaux indicateurs macro-économiques. Celle-ci, explique-t-on, est confortée par les efforts déployés pour préserver un cadre macro-économique stable. Ce qui s’est traduit par une maîtrise de l’inflation contenue à hauteur de 2,5% en année pleine 2006. Enfin, le Conseil interministériel constate que l’évolution favorable de la situation économique et sociale a permis la poursuite, à un rythme plus rapide, des créations d’emplois et de réduction du chômage, dont le taux est évalué à 12,3% en octobre 2006, par référence à l’enquête réalisée par l’ONS sur l’emploi et le chômage.


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