Les épreuves prennent fin

Les mêmes impressions affichées par les candidats lors des trois premiers jours des épreuves du baccalauréat ont imprégné, hier, l'atmosphère dans les alentours des centres d'examen.Les questions de l'épreuve histoire-géographie, soumises en 4e jour, étaient d'un avis unanime « à la portée de tous les candidats », les candidats qui ont été studieux durant l'année scolaire, bien évidemment. Globalement, donc, et en attendant les épreuves de la dernière journée que doivent affronter les candidats des filières scientifiques, les épreuves du bac s'achèvent comme elles ont commencé, déroulement dans de bonnes conditions et réactions qui penchent plutôt vers l'optimisme des candidats. « Un élève moyen peut aisément décrocher son bac », estiment plusieurs candidats et enseignants interrogés sur le sujet. « Tout est puisé dans les programmes scolaires accomplis, chose qui devrait permettre à tout élève ayant correctement travaillé et bien révisé de s'en sortir », relèvent encore des enseignants. En tout état de cause, rappelle-t-on dans ce sens, la chance sourit à ceux qui la méritent en pareille circonstance.Enfin, à l'issue de cette dernière journée des épreuves du bac (pour les filières scientifiques et techniques), les yeux seront braqués sur la date de la proclamation des résultats, officiellement annoncée le 6 juillet prochain. Donc, une autre phase, celle de la correction des copies, devrait être entamée dès la semaine prochaine au niveau des 57 centres de correction répartis à travers plusieurs wilayas du pays. Une mission pas de tout repos pour les 34.000 correcteurs et autres chefs de centre, secrétaires, présidents de commissions de correction, qui seront mobilisés et coupés du monde extérieur pendant une quinzaine de jours. Sur un autre plan, la ministre a rappelé hier à partir de la wilaya de Djelfa qu'il faut obligatoirement se pencher sur la nécessité de réformer le système des examens. Jugeant que l'actuel système est lourd, nécessitant la mobilisation de moyens énormes (550.000 fonctionnaire et 500 milliards de centimes pour la présente session). « Il est devenu urgent de réfléchir à l'institution d'autres modalités », dira-t-elle à ce propos. Ajoutant dans ce contexte que « le dossier est ouvert et qu'une commission s'attelle actuellement à mettre en chantier des propositions qui seront soumises au mois de juillet prochain », lors d'une rencontre prévue à cet horizon et qui regroupera tous les acteurs concernés par l'acte pédagogique. Et pour arriver à quelque chose de meilleur en matière d'un nouveau système des examens à élaborer, la ministre indiquera que la tutelle sera « à l'écoute des syndicats des enseignants, les associations de parents d'élèves et les pédagogues ». Pour ce qui est de l'examen de la sixième par exemple, la ministre de l'Education opte résolument pour la suppression de la deuxième session pour les élèves de 5e année, appuyée en cela par un avis commun et largement partagé par les enseignants, les syndicats et les parents d'élèves. « L'idée est en train de faire son petit chemin. Elle sera discutée aux assises de l'éducation », avait-elle indiqué à la veille de l'examen du baccalauréat. Des nouveautés, il doit y en avoir beaucoup lors de la prochaine saison scolaire.