Les candidats au BEM de cette année ont entamé, hier, dans des conditions climatiques clémentes, les premières épreuves, au sein des 2 556 centres d'examen répartis sur tout le territoire national. Le stress, l'émotion et ce qui va avec le déroulement des épreuves de fin de cycle moyen étaient hier palpables, au premier jour des épreuves du BEM dans la capitale.Le retour des embouteillages qui se sont vite formés devant les routes menant vers les centres d'examen réquisitionnés à cet effet dans l'Algérois était la première chose perceptible à Alger. Nombreux sont les parents qui ont accompagné leurs enfants, dès les premières heures de la matinée d'hier par voiture, par taxi ou même à pied. Le tout, sous l'oeil vigilant et bienveillant des services de sécurité et des agents de la Protection civile fixes et mobiles qui veilleront jusqu'à jeudi prochain à s'assurer du bon déroulement des épreuves. Notons dans ce sillage, qu'un total de 255 centres d'examen ont été mobilisés dans ce cadre comme affirmé, hier, par un responsable au sein de la direction de l'éducation de la wilaya. Joint, hier, par l'Expression, notre source a précisé que «les centres en question sont répartis selon les trois directions de l'éducation de la wilaya d'Alger comme suit: Alger ouest 93 centres, Alger centre, 48centres et Alger est, 84 centres». Le premier jour des examens, s'est déroulé dans le respect des mesures de prévention et de lutte contre la propagation de la pandémie de Covid-19. Le port du masque était le deuxième fait marquant de la journée. Lesdites mesures préventives sont en vigueur, en dépit du déclin de la pandémie. Les épreuves qui prendront fin demain se déroulent dans un climat «anxiogène».
«La variole du singe» était sur toutes les lèvres, malgré le fait qu'aucun cas suspect ou confirmé de l'infection à la variole du singe n'ait été détecté ou enregistré en Algérie à ce jour. Les élèves concernés par l'examen tenaient visiblement à respecter la distance sociale, comme nous l'avons constaté de visu devant le CEM Amirouche à Hussein Dey, dans la banlieue est d'Alger.
L'ambiance était au doute. La majorité des candidats a consommé toutes les heures de l'épreuve. À 11h30, trois candidats, les premiers à sortir, lancent un ouf de soulagement. Approchés à la sortie, ils nous ont affirmé qu'ils ont eu du mal à aborder les sujets des deux épreuves de la matinée d'hier. Ces candidats n'étaient pas les seuls à qualifier les épreuves d'arabe, et des sciences physiques et technologie «d'un peu difficiles». Chose qui n'a pas laissé indifférent les parents. «Cerise sur le gâteau, voilà! Il ne manquait plus que ça. Déjà, ils ont entamé le premier jour avec quatre matières à apprendre par coeur», a lancé un père de famille qui suivait de près nos échanges avec les candidats. Sa conjointe lui répond: «Garde ton sang- froid s'il te plaît, Amira arrive, elle vient de sortir, elle est déjà stressée.».
Cette dernière, avait l'air plus calme que ses parents. «L'examen des sciences physiques et technologie et de littérature arabe étaient ceux qu'on redoutait le plus. Maintenant, nous sommes très soulagés», nous a-t-elle confié, sourire aux lèvres. Les minutes passent. D'autres candidats sortent. Certains affichaient un air réjoui, reflétant la satisfaction d'avoir bien travaillé.
Deux candidates nous ont affirmé qu'«elles ont cartonné aux épreuves». Quoi qu'il en soit, la vraie réponse sera connue dans quelques semaines, après l'annonce des résultats du BEM. À noter enfin que les élèves ont enchaîné dans la même ambiance, les examens de l'éducation islamique et de l'éducation civique, prévues pour l'après- midi.
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Posté Le : 07/06/2022
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Mohamed AMROUNI
Source : www.lexpressiondz.com