Nous avons pour souvenance, qu'en date du 16 septembre 2017, l' ex-ministre de l'Habitat, de l'urbanisme et de la ville, Abdelhamid Temmar a annoncé samedi que la procédure accordant la priorité aux entreprises algériennes lors de l' attribution des marchés publics serait réactivée au niveau de son secteur.L' ex-ministre de l'Habitat, de l'urbanisme et de la ville, Abdelhamid Temmar a annoncé samedi que la procédure accordant la priorité aux entreprises algériennes lors de l' attribution des marchés publics serait rétablie au niveau de son secteur, où parait-il, des «directives seront données aux maîtres d'ouvrages dans le secteur de l'habitat pour l'application de la procédure du code des marchés publics qui accorde la priorité aux entreprises algériennes» «Les statistiques du secteur montrent que la marge de 25 % (accordée par le code des marchés publics aux entreprises algériennes), n'est nullement appliquée, d'où la nécessité de l' alléger», a-t-il ajouté au cours de cette réunion.Conformément à l'article 83 du Code des marchés publics en vigueur, «une marge de préférence de 25 % est accordée aux produits d`origine algérienne ou aux entreprises de Droit algérien dont le capital est détenu majoritairement par des nationaux- résidents», pour tous les types de marchés. Cependant les organisations patronales déplorent la non application de cet article dans différents secteurs. En effet, dans la wilaya de Mascara, environ six entreprises performantes spécialisées dans le domaine se l'habitat et de la construction, tels que définis par la législation et la réglementation en vigueur, ont été abasourdies d'apprendre qu'un programme de 500 logements de type «AADL», localisé dans la Daïra de Ghriss, distante d'une dizaine de kilomètres du chef-lieu de la wilaya, a été consenti et a une entreprise de droit privé «Turque», au niveau de la Direction générale AADL d'Oran et aurait été signé sur instruction de l'ex-ministre ministre de l'Habitat, de l'urbanisme et de la Ville, Abdelhamid Temmar. Dans ce contexte déplorable, le ministre a affirmé que l'application de cette procédure est à même d'offrir une opportunité aux entreprises algériennes de réalisation dans le cadre de la loi, soulignant la nécessité de «suivre les entreprises bénéficiaires et d'évaluer leur performance». «Donner la priorité aux entreprises nationales est une obligation en vertu de la loi, mais à chacun ses moyens», a-t-il dit, expliquant que «celui qui n'est en mesure de construire plus de 20 logements, ne doit pas aller au-delà». Le ministre a affirmé que l'application de cette procédure est à même d'offrir une opportunité aux entreprises algériennes de réalisation dans le cadre de la loi, soulignant la nécessité de «suivre les entreprises bénéficiaires et d'évaluer leurs performances». «Donner la priorité aux entreprises nationales est une obligation en vertu de la loi, mais à chacun ses moyens», a-t-il dit, expliquant que «celui qui n'est en mesure de construire que 20 logements, ne doit pas aller au-delà". Dans ce contexte bizarroïde, il est important de souligner que la priorité doit cibler les entreprises algériennes», et que «les statistiques du secteur démontrent que la marge de 25 % (accordée par le code des marchés publics aux entreprises algériennes), n'est pas entièrement appliquée, d'où la nécessité d'y remédier», a-t-il ajouté.Dans le même ordre d'idée, «la déclaration aux assurances sociales des travailleurs étrangers est un engagement réglementaire qui cible essentiellement les entreprises étrangères, voire même les entreprises de Droit privé algériennes où certains individus qui emploient des étrangers, mais ignorent la réglementation en matière de déclaration sont confrontés aux même problème que les entreprises Turques qui exercent dans la wilaya de Mascara, qui embauchent différentes nationalités, asiatiques, turques, syriennes, bengalis posent problèmes.Les services concernés par le criblage des étrangers employés par les entreprises turques sont incompétents. Dans le même contexte, le président de la Section bâtiment à la Confédération algérienne des patronats (CAP), Nouredine Hamdane a de son côté appelé à un meilleur contrôle des marchés publics, estimant que les PME dans le secteur du bâtiment «sont en voie de disparition» en raison de la préférence donnée à des entreprises étrangères de réalisation. En vain, la réalité est autre quand des marchés publics sont sous-traités en catimini autour des tables de décisions. (Nous y reviendrons par la suite).
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 17/04/2019
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Manseur si Mohamed
Source : www.lnr-dz.com