Algérie

Les entreprises italiennes prêtes à s'installer en Algérie Secteur de la plasturgie



Les entreprises italiennes prêtes à s'installer en Algérie                                    Secteur de la plasturgie
Les entreprises italiennes sont "prêtes" à s'installer en Algérie à travers des partenariats avec les opérateurs algériens afin de donner "une impulsion nouvelle à la coopération économique entre les deux pays", a indiqué mardi l'ambassadeur d'Italie en Algérie, Michele Giacomelli.
"Nous voulons lancer des partenariats profitables aux deux parties. Il y a de grandes opportunités d'investissement dans ce domaine où les entreprises italiennes vont apporter leurs savoir-faire et maîtrise des technologies", a ajouté M. Giaciomelli, lors d'un workshop sur l'industrie plastique, à Alger.
Pour sa part, le directeur du bureau pour la promotion des échanges de l'ambassade d'Italie (ICE) à Alger, Guiseppe Agostinacchio, a affirmé que le marché algérien intéressait "fortement" les entreprises italiennes qui sont "en quête de partenariat pour s'y installer"."Quelque 160 entreprises italiennes sont présentes en Algérie depuis quelques années, mais nous tenons encore à renforcer notre position et donner un nouveau souffle au développement de cette filière", a-t-il ajouté.
Jugeant la règle des 51/49%, régissant l'investissement étranger de "pénalisante" pour cette filière, M. Agostinacchio a indiqué, en outre, que les opérateurs italiens vont "tenter de s'adapter, d'autant que la dernière loi de finances comporte des dispositions favorisant les investissements directs étrangers (IDE)". L'Italie est le deuxième fournisseur de l'Algérie en machines et produits en plastique et caoutchouc, derrière la Chine, a rappelé le même responsable, précisant qu'en 2010, les exportations italiennes vers l'Algérie en la matière ont été estimées à 21 millions d'euros. Plus d'une soixantaine de chefs d'entreprises algériennes spécialisées, publiques et privées, ont pris part à cet atelier afin de découvrir les récentes innovations technologiques et tenter de créer des partenariats dans ce créneau. Le secteur de la plasturgie tarde à atteindre le niveau de développement escompté, en dépit des potentialités existantes et les facilités accordées par l'Etat aux PME, relèvent des professionnels. Avec une consommation annuelle estimée à 1 million de tonnes de produits en plastique, l'Algérie importe plus de 500.000 tonnes d'Asie et d'Europe. Les importations en produits de plastique sont estimées à 71,2 millions de dollars, alors que celles des machines de conditionnement ont atteint 132,9 millions de dollars en 2011, selon les chiffres du Centre national de l'informatique et des statistiques (Cnis). Seulement 2.200 entreprises algériennes exercent dans cette filière industrielle et emploient 20.000 salariés, selon des données officielles. "Ce nombre est trop bas. Il faut lancer des investissements importants dans cette filière pour créer davantage d'emplois et réduire les quantités importées", s'accordaient à dire les opérateurs de la filière lors du 2e Salon international du plastique, caoutchouc et composites organisé en septembre dernier.
Les entreprises italiennes sont "prêtes" à s'installer en Algérie à travers des partenariats avec les opérateurs algériens afin de donner "une impulsion nouvelle à la coopération économique entre les deux pays", a indiqué mardi l'ambassadeur d'Italie en Algérie, Michele Giacomelli.
"Nous voulons lancer des partenariats profitables aux deux parties. Il y a de grandes opportunités d'investissement dans ce domaine où les entreprises italiennes vont apporter leurs savoir-faire et maîtrise des technologies", a ajouté M. Giaciomelli, lors d'un workshop sur l'industrie plastique, à Alger.
Pour sa part, le directeur du bureau pour la promotion des échanges de l'ambassade d'Italie (ICE) à Alger, Guiseppe Agostinacchio, a affirmé que le marché algérien intéressait "fortement" les entreprises italiennes qui sont "en quête de partenariat pour s'y installer"."Quelque 160 entreprises italiennes sont présentes en Algérie depuis quelques années, mais nous tenons encore à renforcer notre position et donner un nouveau souffle au développement de cette filière", a-t-il ajouté.
Jugeant la règle des 51/49%, régissant l'investissement étranger de "pénalisante" pour cette filière, M. Agostinacchio a indiqué, en outre, que les opérateurs italiens vont "tenter de s'adapter, d'autant que la dernière loi de finances comporte des dispositions favorisant les investissements directs étrangers (IDE)". L'Italie est le deuxième fournisseur de l'Algérie en machines et produits en plastique et caoutchouc, derrière la Chine, a rappelé le même responsable, précisant qu'en 2010, les exportations italiennes vers l'Algérie en la matière ont été estimées à 21 millions d'euros. Plus d'une soixantaine de chefs d'entreprises algériennes spécialisées, publiques et privées, ont pris part à cet atelier afin de découvrir les récentes innovations technologiques et tenter de créer des partenariats dans ce créneau. Le secteur de la plasturgie tarde à atteindre le niveau de développement escompté, en dépit des potentialités existantes et les facilités accordées par l'Etat aux PME, relèvent des professionnels. Avec une consommation annuelle estimée à 1 million de tonnes de produits en plastique, l'Algérie importe plus de 500.000 tonnes d'Asie et d'Europe. Les importations en produits de plastique sont estimées à 71,2 millions de dollars, alors que celles des machines de conditionnement ont atteint 132,9 millions de dollars en 2011, selon les chiffres du Centre national de l'informatique et des statistiques (Cnis). Seulement 2.200 entreprises algériennes exercent dans cette filière industrielle et emploient 20.000 salariés, selon des données officielles. "Ce nombre est trop bas. Il faut lancer des investissements importants dans cette filière pour créer davantage d'emplois et réduire les quantités importées", s'accordaient à dire les opérateurs de la filière lors du 2e Salon international du plastique, caoutchouc et composites organisé en septembre dernier.


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