Cette édition s'étalera jusqu'au 23 novembre avec l'exposition de divers produits et solutions techniques dans le domaine des routes, ouvrages d'art...Plus de 427 entreprises nationales et étrangères sont présentes à ce salon. « Si nous sommes là c'est que c'est intéressant », a déclaré un représentant d'une société française, Frey de Teka qui présentait à ce salon diverses solutions dans le domaine des travaux publics, tels les appareils de mesure, les centrales à béton....où il y a, précise-t-il, « une forte demande » sur le marché algérien.Lors de la précédente édition, l'entreprise en question a eu des « contacts intéressants » avec les opérateurs algériens. Ces contacts sont « toujours en cours », car, explique notre interlocuteur, « ça prend forcément du temps » pour de probables joint-ventures. Une entreprise sud-africaine, Bigen, est là pour la première fois. « C'est notre première expérience sur les marchés d'Afrique du Nord », a précisé son représentant, Villiers Strauss. La société est en discussion avec une entreprise privée de M'sila, GTRHO, spécialisée dans les travaux publics, qui « veut faire de l'extension », et profiter de l'apport en matière d'expertise et de conseil de la part de Bigen. Une joint-venture algéro-sud-africaine « n'est donc pas à exclure » à terme, laisse entendre le représentant de GRHO.Les PME algériennes intéressées par le clé-en-mainSelon Mezghiche, représentant algérien de plusieurs entreprises des USA, d'Autriche et d'Allemagne dans le domaine des équipements, telles AME, Hawkeye, Pedershaab, Teka, les sociétés algériennes sont « plus intéressées par des solutions clé-en-main » car la formule offre « plus de garantie » aux opérateurs. Deux entreprises algériennes, « une publique à Tlemcen et une privée en ont bénéficié », explique Mezghiche. Côté allemand, ce sont 25 entreprises qui y participent. « C'est une présence coutumière dans toutes les manifestations économiques qu'organise l'Algérie », souligne le DG de la Chambre de commerce et d'industrie algéro-allemande (AHK), Marko Ackermann, très « impressionné par le développement économique de l'Algérie surtout dans le secteur des infrastructures ». Cela devient « très attractif pour les entreprises étrangères et allemandes en particulier qui sont pour un partenariat gagnant-gagnant », précise-t-il, donnant des exemples concrets de présence fructueuse des entreprises allemandes telle Liebherr en partenariat avec l'ENMTP de Constantine, pour la fabrication d'engins de travaux publics, la participation d'entreprises de son pays dans la réalisation de la première phase du métro d'Alger... Les Allemands, qui tiennent beaucoup au marché algérien, ont délégué la présidente de la Fédération des entreprises d'ingénierie qui a, au nom du ministère allemande de l'Economie, réitéré la volonté des entreprises de son pays de « présenter aux Algériens des produits innovants et de qualité ». Selon Mme Ane Marie Zwickirsch, les Allemands « ont exporté en Algérie pour 74,5 millions d'euros en 2013, en matière d'équipements dont les engins pour la construction et les travaux publics représentent 17%. » Les responsables allemands ont également promis le transfert de savoir-faire en Algérie via l'envoi d'experts. Ils comptent aussi « y lancer une formation d'ingénieurs ». Pour ce qui est Italiens qui participent à ce salon avec 39 entreprises, les chantiers tels que l'autoroute des Hauts Plateaux, les barrages, les projets de tramways, les lignes ferroviaires entraînent forcément « une grande demande en équipements », ce qui justifie une présence forte pour répondre aux besoins.
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Posté Le : 19/11/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : K Daghefli
Source : www.horizons-dz.com