Algérie

Les entreprises du BTPH en grande difficulté



Les entreprises du BTPH en grande difficulté
Alors qu'elles sont confrontées au problème de recouvrement de leurs factures, les entreprises font face, aussi, selon l'Agea, "à la pression conjuguée des charges obligatoires induites par les échéances de paiementdes salaires, des charges sociales et fiscales", et parfois "aux lourdes amendes abusives dues aux pénalités de retard de livraison d'ouvrages".L'Association générale des entreprises algériennes (Agea) déplore "vivement" la persistance d'obstacles qui nuisent "grandement" à la gestion des entreprises membres de l'association et ce, "en dépit des facilitations édictées, dans un contexte de crise, par les autorités publiques, mais dont l'application constatée au niveau de la base, se trouve le plus souvent contrariée". Dans un communiqué transmis à la rédaction, l'Association générale des entreprises algériennes souligne : "La chute drastique de nos revenus, qui est profondément ressentie par la plupart de nos opérateurs économiques nationaux, en particulier ceux activant dans le secteur névralgique du BTPH, déteint sur ces entreprises de réalisation lesquelles sont constamment confrontées à d'énormes difficultés de trésorerie." Dans leurs multiples doléances, indique l'Agea, le non-respect des maîtres d'ouvrage du délai de trente jours requis pour le paiement de leurs situations financières revient "comme un leitmotiv en tant que source principale de l'assèchement de leurs disponibilités financières, partant des distorsions observées dans leur plan de financement".L'Agea constate que certaines entreprises de réalisation sollicitées pour des travaux "d'urgence avérée", connaissent le même problème lors de la présentation de leur facture auprès des services des administrations publiques, "qui s'évertuent, avant tout paiement, avec un malin plaisir, à les passer sous les fourches Caudines de la bureaucratie".Alors qu'elles sont confrontées au problème de recouvrement de leurs factures, les entreprises sont confrontées, aussi, selon l'Agea "à la pression conjuguée des charges obligatoires induites par les échéances de paiement des salaires, des charges sociales et fiscales", et parfois "aux lourdes amendes abusives dues aux pénalités des retards de livraison d'ouvrages". L'association patronale, qui regroupe des opérateurs activant dans le bâtiment, les travaux publics, l'hydraulique, l'industrie et les services annexes, relève, par ailleurs, que "des promoteurs immobiliers sont découragés dans leurs activités par les agissements sournois de certains agents véreux qui abusent de leurs fonctions pour des prises d'intérêts mercantiles, voire matériels". L'Agea indique que les entreprises, "acculées de toutes parts", évoluent "dans un climat délétère exacerbé par le contexte de crise aiguë préjudiciable à l'intérêt général". La majorité d'entre elles se trouve au bord de l'asphyxie, soutient l'organisation patronale. "C'est pourquoi, nous interpellons les pouvoirs publics pour user de leur autorité et intervenir résolument afin d'assainir l'environnement de la sphère économique, d'agir avec fermeté dans l'application des règlements en vigueur" et de sanctionner "toutes velléités de parasitisme social qui se nourrit de l'effort commun".M. R.


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