On va donner un contenu concret au développement durable.» C'est l'engagement pris et régulièrement réitéré au sein des différents départements ministériels et des institutions publiques. Mais qu'a-t-on fait jusqu'à présent dans cette marche vers le développement durable (DD) ' Un concept de plus en plus adopté à travers le monde et qui commence à prendre timidement forme en Algérie.
De l'avis des experts, la durabilité est synonyme de réponses aux principaux défis auxquels sont confrontées les autorités publiques depuis 10 ans. C'est-à-dire, il s'agit au niveau économique de réduire la dépendance vis-à-vis des hydrocarbures, de promouvoir l'investissement dans le secteur productif et de limiter l'inflation.
Au plan social, l'accès à un emploi pérenne pour les jeunes et les diplômés, l'amélioration des conditions de vie en répondant aux nouvelles exigences, l'amélioration du pouvoir d'achat, la sécurité sociale, la lutte contre les inégalités territoriales et la réhabilitation du rapport de confiance entre l'Etat et les citoyens résument les points à prendre en charge. Enfin, au plan de l'environnement, la diversification des sources d'approvisionnement énergétique et la lutte contre la désertification sont des actions en attente.
Pour l'ensemble de ces questions, l'implication de tous les acteurs socio-économiques est impérative, à commencer par l'entreprise dont le rôle est important dans la réussite de cette course au DD. Certaines ont compris l'enjeu et sont passées à l'acte dans le processus de gestion, optant ainsi pour un management de qualité. Et ce, dans l'objectif d'introduire l'éco-efficience dans leurs activités.
Les efforts sont perceptibles dans de nombreux cas où les salariés (à tous les niveaux) sont impliqués. Ça commence généralement au plus haut niveau pour donner l'exemple. «Car, la notion de leadership est le principe fondamental», note à ce sujet, Djenidi Bendaoud, conseiller en management, qui relèvera : «La communication n'est pas un problème quand on sait s'y prendre.» Lequel déplore par ailleurs cette résistance aux changements. Des changements pourraient pourtant apporter un plus à l'entreprise, que ce soit en termes de productivité, d'efficacité ou de gains. «Justement, il y a des efforts à faire pour diminuer l'ampleur de cette résistance», notera encore M. Bendaoud, pour qui le mode de gestion est l'unique facteur qui fait la différence.
Mais qui démontre aussi la volonté ou non de l'entreprise à adopter un système de management de qualité de manière à contribuer au DD. Vu les caractéristiques des PME algériennes (petite taille, à dominance familiale, '), la généralisation du systèmes de management intégré peut encore attendre. L'importance des enjeux économiques et la complexification du marché devraient de plus en plus inciter les chefs d'entreprise à aller vers ces outils modernes de gestion. Les exemples de réussite ne manquent pas à travers le monde mais aussi en Algérie.
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Posté Le : 13/05/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Samira Imadalou
Source : www.elwatan.com