Les enseignants veulent se mobiliser contre la violence

Les enseignants déterminés à se mobiliser contre la violence. L'université de Abdelhamid Ibn Badis à Mostaganem et l'université Mohamed Boudiaf d'Oran (ex-USTO) ont observé, hier, un arrêt de travail qui va durer trois jours en hommage à leur collègue Benchehida Mohamed décédé samedi dernier, à Mostaganem, poignardé par un étudiant. Lors de cette première journée de deuil, les enseignants se sont rassemblés pour discuter de nouveau de la sécurité à l'intérieur de l'université et installer, c'est le cas de l'université de Mostaganem, une cellule chargée de suivre l'enquête sur le crime commis. Selon un membre du CNES Mostaganem, les enseignants ont tenu une séance de travail consacrée aux problèmes de l'université. « Nous ne voulons pas qu'un autre incident violent se répète et nous suivons l'enquête sur ce qui est arrivé à notre collègue », a souligné notre interlocuteur.

A l'université de l'USTO, un rassemblement a été tenu devant l'entrée principale de l'enceinte universitaire en hommage au défunt. Ce regroupement a aussi été l'occasion de discuter des problèmes de l'université et notamment de la sécurité. Selon la déclaration du CNES USTO, les enseignants ont décidé de soutenir leurs collègues de l'université Abdelhamid Ibn Badis et d'observer un arrêt de travail de trois jours et d'assister à l'assemblée générale prévue aujourd'hui à Mostaganem.