Algérie

Les enseignants suspendent leur grève


Les enseignants suspendent leur grève
Elle se décline comme un geste d'apaisement pour donner toutes ses chances au dialogue. Les enseignants de la faculté des sciences politiques et des relations internationales de l'université Alger III ont décidé jeudi dernier de suspendre provisoirement leur grève à l'issue d'une assemblée générale tenue dans l'enceinte de la faculté.Cette décision, qui intervient après trois jours de grève décidée en réaction aux agressions dont ont été victimes certains enseignants de la part de "baltaguis" le 16 février dernier, a été prise pour donner sa chance au dialogue auquel a répondu favorablement le recteur et dont les enseignants souhaitent qu'il s'ouvre à compter d'aujourd'hui, a-t-on appris auprès d'un enseignant. Dans cette optique, les enseignants ont mandaté le comité de suivi pour engager le dialogue sur la base des revendications consignées dansles deux déclarations rendues publiques les 19 et 21 février, selon un communiqué dont nous détenons une copie.Les enseignants réclament, entre autres, une condamnation publique par le recteur des violences qui ont touché certains enseignants, le jeudi 16 février, de la part de "baltaguis", l'ouverture d'une enquête "urgente et immédiate pour déterminer et punir les commanditaires et les exécutants de cette agression criminelle afin que celle-ci ne devienne pas un acte de management universitaire", la sanction des auteurs des violences et la cession des intimidations à l'égard des enseignants.Dans ce contexte, ils demandent le retrait de la plainte déposée par le recteur contre le coordonnateur provisoire du bureau du Cnes, Mohamed Rezig. Aussi, ont-ils décidé de porter plainte contre les auteurs des violences. Histoire de donner toutes ses chances au dialogue, les enseignants ont appelé le ministère de tutelle pour déléguer des assistants comme garants pour la réussite du dialogue. Il faut dire que cette attitude des enseignants n'est pas fortuite. Ils considèrent que "la tutelle composée de la direction de l'université et l'administration de la faculté" sont responsables des incidents qui ont secoué la faculté, selon le communiqué sanctionnant l'AG du 19 février dernier. "Nous tenons pour responsable de cette agression la tutelle composée de la direction de l'université et l'administration de la faculté", avaient-ils écrit. À noter que les enseignants prévoient une autre assemblée générale jeudi prochain pour évaluer les résultats du processus de dialogue et de leur mouvement.Karim K.
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