«Nous ne pouvons qu'être solidaires avec des étudiants qui, au niveau national, ont enclenché des mouvements de protestation», ont écrit les enseignants de sciences et technique, proposant la mise en place d'«un système d'enseignement qui ne soit pas régi par la seule logique de la gestion des flux, mais plutôt par la recherche de l'efficience de la formation et ce, pour le bien des étudiants, de l'université algérienne et du pays». Les enseignants de CESS dénoncent l'alignement qu'ils qualifient d'«absurde» entre le mastère et le magistère. Ces universitaires dénoncent également «la différenciation faite entre les deux diplômes, mastère et ingéniorat, alors que les deux suivent le même cursus, c'est-à-dire 5 ans après le bac».
Ils estiment que cette situation est «le résultat de l'improvisation, de l'absence de concertation et de réflexion au niveau des pouvoirs publics» ; elle «découle de la soumission aux injonctions de l'Union européenne». Dans cette déclaration, les enseignants d'Oran ont évoqué les circonstances dans lesquelles s'est déroulée la présentation du projet LMD dans le cadre de la conférence des chefs d'établissements qui s'est tenue à Blida en 2004. «Le responsable du LMD au niveau du ministère avait dit il faut faire vite parce que l'Union européenne l'exigence», ont-ils témoigné.
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Posté Le : 21/02/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : D. R.
Source : www.elwatan.com