Algérie

Les enseignants hospitalo-universitaires en grève cyclique à compter de jeudi


Les enseignants hospitalo-universitaires en grève cyclique à compter de jeudi
Le Syndicat national des professeurs et docents en sciences médicales (SNPDSM) et le Syndicat national des maîtres-assistants en sciences médicales (SNMASM) ne décollèrent toujours pas.
A l'issue de leur conseil national tenu mardi dernier à Alger, il a été décidé «le boycott de la surveillance et de la correction des épreuves de graduation et de post-graduation» à compter, lit-on dans un communiqué rendu public le même jour, du 6 octobre. Les deux structures syndicales ont également décidé d'observer une grève cyclique «reconductible» à compter de dimanche prochain. Ce débrayage, précise le communiqué, durera une journée la première semaine, deux jours la deuxième semaine et trois jours la troisième semaine, période au cours de laquelle seules les activités médicales liées aux urgences seront assurées. Les membres de ces deux structures syndicales ont, en outre, réitéré leur demande d'installation d'une commission d'enquête indépendante avec pour principale mission de «situer les responsabilités de tout un chacun» dans ce qu'ils ont qualifié de désastre. Les deux syndicats mettent en avant «la situation de blocage et de statu quo» après «plus d'une année de travail et de négociations», poursuivent les rédacteurs du document pour qui «nos administrations de tutelle, à savoir les ministères de la Santé et de l'Enseignement supérieur, semblent se complaire (situation, ndlr). «Les deux syndicats ont essayé de relancer le dialogue depuis plusieurs mois, sans que la tutelle daigne répondre favorablement». Ils mettent également en avant «le problème des pénuries cycliques des médicaments et de consommables», malgré, déplorent-ils, «les deux milliards de dollars consacrés annuellement à l'importation de médicaments». «Les malades continuent à subir et à souffrir de ces pénuries qui mettent en jeu le pronostic vital». Durant cette rencontre, il a été également question du régime indemnitaire, des chefferies d'unité et de service par intérim mais aussi des textes portant création des services et des unités hospitalo-universitaires, qui ont fait l'objet, rappelle-t-on dans ledit communiqué, de discussions et de négociations entamées depuis plus d'une année avec le ministère de la Santé. «Ce long processus qu'on croyait arrivé à terme a été interrompu unilatéralement et sans aucune raison valable par le département de Djamel Ould Abbes mais aussi par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique», déplorent les rédacteurs du document. «Le ministère de l'Enseignement supérieur refuse de recevoir les représentants légaux des hospitalo-universitaires et adhère à la démarche d'un gouvernement qui, à travers un grand renfort médiatique, cherche à réanimer une UGTA et un pacte social qui n'existe que sur le papier», ajoute encore le communiqué.
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