Algérie

Les enseignants en grève ouverte



Les enseignants de l'université Mohamed-Chérif Messaâdia de Souk Ahras ont entamé avant-hier dimanche une grève ouverte, paralysant les différentes facultés et instituts, exigeant de satisfaire les revendications socioprofessionnelles, a-t-on constaté. Selon le représentant de la section syndicale de la Fédération nationale des enseignants universitaires, Noureddine Mehrez, "la grève qui a été suivie à 100% a paralysé toutes les facultés et tous les instituts", tandis que pour le recteur de l'université, Zoubir Bouzebda, "les contrôles n'ont pas eu lieu ce matin et la grève a touché uniquement la faculté d'économie et des sciences de la nature et de la vie et l'institut national des sciences et activités sportives, soit un taux de suivi moyen". "La grève intervient après le refus, par l'administration, du dialogue et des tentatives de médiation et la mise en doute de la légitimité du syndicat", a indiqué le représentant syndical, relevant que "l'administration a tenté de bloquer l'université par une démission collective de son staff, retirée ensuite et a porté plainte contre 16 enseignants". M. Mehrez a assuré que "la section syndicale a été légitimement élue par 150 enseignants, soit plus de 20% des enseignants de l'université". Il a également affirmé que les principales revendications sont "le versement d'arriérés financiers remontant à 2015, l'attribution des logements réalisés, l'attribution des bourses scientifiques aux enseignants et l'équipement des laboratoires." Les enseignants, a-t-il ajouté, demandent l'intervention de la tutelle pour trouver une solution dans l'intérêt des étudiants. Selon le recteur de l'université, "le syndicat n'a pas tenu son assemblée générale constitutive et n'est pas de ce fait agréé". Il a également indiqué que l'administration de l'université a versé 50% des arriérés jusqu'à mars 2017.
APS


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