Les enseignants du technique exigent la régularisation

Les enseignants des lycées techniques se plaignent que leurs revendications restent sans réponse, déplorant le silence du ministère de l'Education nationale. Ils protestent également contre les agissements de quelques éléments qui prétendent parler en leur nom.Pour le Comité national des enseignants des lycées techniques, «l'administration ne veut pas reconnaître leurs droits, alors que la Fonction publique et les circulaires du ministère de l'Education nationale reconnaissent leurs nouveaux statuts et les placent dans de nouvelles catégories», peut-on lire dans un communiqué rendu public hier. Les enseignants du technique attendent leur régularisation pour être hissés aux postes de professeur principal et professeur assistant.Le comité souligne que «des enseignants du technique exerçant bien avant 1990 sont privés d'intégration, malgré leur réussite aux concours pour l'obtention du diplôme de capacité, conformément à la circulaire 301-68 du 30 mai 1968». Ces derniers sont également «privés de promotion» ; ils sont pourtant «à la même catégorie des professeurs de lycées mais leur salaire n'évolue pas». Par ailleurs, le comité estime que «des propositions ont été soumises au ministère, mais elles sont préjudiciables car la base n'a pas été consultée». De même, «ceux qui soulèvent ces propositions ne prennent pas en compte les droits des enseignants».Le syndicat demande par ailleurs à la ministre de l'Education nationale d'ouvrir «un large dialogue pour connaître au plus près la situation socioprofessionnelle des enseignants du technique et la réalité de la représentativité syndicale», de se référer aux PV des assemblées générales et de prendre en compte les dossiers délivrés au ministère en décembre 2012.