Algérie

Les enseignants du CNEG réclament leur argent



« L'année 2007est sur le point de s'achever et nous n'avons pas touché le moindre sou denotre dû de l'année scolaire écoulée 2006/2007, comment peut-on, dans sesconditions, nous demander de renouveler nos contrats pour le compte de l'année2007/2008 », protestent les 400 enseignants contractuels du Centre nationald'enseignement généralisé (CNEG). Qu'ils soient chargés de l'élaboration dessujets d'examen des deux paliers, secondaire et moyen, de la correction, ou del'enseignement, ils sont tous logés à la même enseigne, et n'ont pas perçu, àce jour, leurs indemnités de l'année scolaire passée, disent-ils. Aussi,refusent-ils aujourd'hui, si l'on en croit les déclarations des enseignants, deprolonger leurs contrats pour l'année scolaire 2007/2008. Il n'en demeure pasmoins que la majorité observe depuis le début de l'année scolaire en cours, unmouvement de grève, avec l'intention d'aller jusqu'au bout de leursrevendications. Certains, parmi les enseignants qui ne désespèrent pasd'obtenir gain de cause affirment cependant avoir renouvelé leurs contrats : «c'estun fait, avouent-ils, mais notre stratégie consiste à continuer notre travailtout en réclamant nos salaires non perçus». Sachant que les candidatsrégulièrement inscrits s'acquittent des frais d'inscription évalués entre 1.500DA et 2.000 DA par an et par personne, les protestataires se posent beaucoup dequestions.Les enseignantsréfractaires, sollicités pour renouveler leurs contrats 2007/2008 ont pour leurpart demandé à être entendu par le directeur du CNEG. Le responsable de cetétablissement d'enseignement à distance, en réponse à leurs revendications,aurait déclaré, selon les propos des enseignants que «le contentieux relève descompétences de la tutelle à Alger». En réalité, affirment certains enseignants,«la raison pour laquelle les responsables ne sont pas pressés de nousrégulariser, c'est que les candidats continuent à recevoir pour l'instant leurssujets. Il faut savoir que les responsables du centre nous font faire, en coursd'année, un grand nombre de sujets, et les stockent pour éviter des éventuels«manques» comme c'est le cas aujourd'hui. En tous cas, tous les sujets qui sontactuellement soumis aux candidats sont tous puisés dans la réserve enquestion».Quoiqu'il ensoit, il est vrai, que beaucoup de moyens sont mobilisés pour assurer,normalement, aux candidats répartis sur plusieurs wilayas de l'Est(Constantine, Skikda, Sétif, Batna) des cours en prévision des examens de find'années pour les terminales et les 4ème année moyenne. Les cours d'activitéspédagogiques à raison de quatre heures par semaine sont assurés dans unétablissement de Constantine, et cette année le choix s'est porté sur le CEMAbdel Moumen alors que pour les contrôles d'évaluation selon les critères dubaccalauréat, plusieurs établissements sont sollicités pour assurer lasurveillance des candidats. Il n'empêche, pour le moment, le bras de fer entreles enseignants et la direction persiste. Les enseignants protestatairess'interrogent: «pourquoi ce problème de salaires non payés, jusqu'à ce jour, netouche que le centre régional de Constantine ?».


j'aimerai bien de correger examens CNEG2014
regoui k - professeur physique secondaire - alger, Algérie

01/05/2014 - 192041

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j' aimerai bien de correger l'examens CNEG
regoui k - professeur physique secondaire - alger:, Algérie

01/05/2014 - 192039

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