Algérie

Les énormes mérites d'un écologiste révolutionnaire



L'ambassade d'Autriche a organisé, en collaboration avec l'association Machaâl Echahid et l'association les Amis du Tassili, et le quotidien El Moudjahid, une cérémonie en l'honneur du regretté moudjahid et écologiste Mustapha Müller, autrichien, en reconnaissance pour tout ce qu'il a apporté au pays pendant la révolution et après l'indépendance. L'ambassadeur d'Autriche à Alger, la famille et les amis algériens et étrangers du défunt ( tel que Peter Holzinger, fils de Reimar Holzinger qui, récemment décédé, a reçu de nombreuses distinctions en récompense des services rendus à l'indépendance de l'Algérie) étaient présents à cette cérémonie qui a eu hier au forum d'El Moudjahid.« De par sa participation à la révolution algérienne du côté des insurgés, il avait gardé le nom de "Si Mustapha". Autrichien, d'origine germanique. Muller (dirigeant brillant du parc national du Djurdjura), père adoptif d'un autre passionné de la nature, Abdellah Sahki pour ne pas le citer, était resté en Algérie au lendemain de l'indépendance pour participer à l'édification du nouveau pays», rapportent des témoins de ce militant des causes justes. Un autre témoignage montre que
«très rapidement après 1962, et avec tous les problèmes qu'il y avait, l'Algérie pensait à la création de ces parcs nationaux. Un des premiers accords que la jeune république avait conclus avec la Bulgarie était précisément un accord sur l'élaboration d'un pré-projet de recréation du Parc national du Djurdjura. 1983 était l'année de la légalisation de ces activités avec la promulgation du décret présidentiel portant ?'statut-type des parcs nationaux''. (?) Je vois le parc du Djurdjura en premier lieu dans un sens de préservation d'un ensemble d'écosystèmes extrêmement précieux qu'il faut ouvrir aux scientifiques et à un tourisme-nature. Pas n'importe quel tourisme. On ne va pas dans un parc qui a une faune et une flore rares pour se "défouler'' ! Certains parcs, comme le Djurdjura, pourront devenir des sources en devises fortes grâce à une clientèle étrangère qui viendrait voir, et en deux heures d'avion de l'Europe, une faune surprenante et en liberté"
Rappelons que «Mustapha Muller (Winfried Müller alias Si Mustapha), ex- légionnaire autrichien d'origine et partisan de l'indépendance de l'Algérie a longtemps et fermement présidé aux destinées du Parc national du Djurdjura avant d'être nommé à la fin des années 1980 à la direction du Parc National du Tassili».
Les témoins ajoutent que «Muller fut à l'origine de l'initiative heureuse de l'arrêt en Algérie du polluant Paris-Dakar qui traversait ce site fragile. Il aura aussi fondé l'école de ski, aujourd'hui caserne de la garde communale de Tikjda. Un agent forestier y donne aux visiteurs des informations et recommandations importantes sur les sites du Parc ainsi que les diverses restrictions propres à la gestion des parcs nationaux que doivent observer les visiteurs : interdiction d'arracher et de cueillir les plantes, le ramassage des graines, la coupe du bois, nourrir les animaux, la sensibilisation aux risques d'incendies».
L'ambassade d'Autriche a organisé, en collaboration avec l'association Machaâl Echahid et l'association les Amis du Tassili, et le quotidien El Moudjahid, une cérémonie en l'honneur du regretté moudjahid et écologiste Mustapha Müller, autrichien, en reconnaissance pour tout ce qu'il a apporté au pays pendant la révolution et après l'indépendance. L'ambassadeur d'Autriche à Alger, la famille et les amis algériens et étrangers du défunt ( tel que Peter Holzinger, fils de Reimar Holzinger qui, récemment décédé, a reçu de nombreuses distinctions en récompense des services rendus à l'indépendance de l'Algérie) étaient présents à cette cérémonie qui a eu hier au forum d'El Moudjahid.
« De par sa participation à la révolution algérienne du côté des insurgés, il avait gardé le nom de "Si Mustapha". Autrichien, d'origine germanique. Muller (dirigeant brillant du parc national du Djurdjura), père adoptif d'un autre passionné de la nature, Abdellah Sahki pour ne pas le citer, était resté en Algérie au lendemain de l'indépendance pour participer à l'édification du nouveau pays», rapportent des témoins de ce militant des causes justes. Un autre témoignage montre que
«très rapidement après 1962, et avec tous les problèmes qu'il y avait, l'Algérie pensait à la création de ces parcs nationaux. Un des premiers accords que la jeune république avait conclus avec la Bulgarie était précisément un accord sur l'élaboration d'un pré-projet de recréation du Parc national du Djurdjura. 1983 était l'année de la légalisation de ces activités avec la promulgation du décret présidentiel portant ?'statut-type des parcs nationaux''. (?) Je vois le parc du Djurdjura en premier lieu dans un sens de préservation d'un ensemble d'écosystèmes extrêmement précieux qu'il faut ouvrir aux scientifiques et à un tourisme-nature. Pas n'importe quel tourisme. On ne va pas dans un parc qui a une faune et une flore rares pour se "défouler'' ! Certains parcs, comme le Djurdjura, pourront devenir des sources en devises fortes grâce à une clientèle étrangère qui viendrait voir, et en deux heures d'avion de l'Europe, une faune surprenante et en liberté"
Rappelons que «Mustapha Muller (Winfried Müller alias Si Mustapha), ex- légionnaire autrichien d'origine et partisan de l'indépendance de l'Algérie a longtemps et fermement présidé aux destinées du Parc national du Djurdjura avant d'être nommé à la fin des années 1980 à la direction du Parc National du Tassili».
Les témoins ajoutent que «Muller fut à l'origine de l'initiative heureuse de l'arrêt en Algérie du polluant Paris-Dakar qui traversait ce site fragile. Il aura aussi fondé l'école de ski, aujourd'hui caserne de la garde communale de Tikjda. Un agent forestier y donne aux visiteurs des informations et recommandations importantes sur les sites du Parc ainsi que les diverses restrictions propres à la gestion des parcs nationaux que doivent observer les visiteurs : interdiction d'arracher et de cueillir les plantes, le ramassage des graines, la coupe du bois, nourrir les animaux, la sensibilisation aux risques d'incendies».


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)