Algérie

les enjeux de banjul



Le dernier voyage de l'équipe nationale de football en Gambie s'est soldé par une défaite (1-0). C'était le 14 juin 2008 à Banjul pour le compte des éliminatoires jumelées de la CAN et du Mondial 2010. Une année auparavant, toujours à Banjul, les Verts sont également revenus bredouilles à l'issue d'une confrontation pour le compte des éliminatoires de la CAN 2008. Une défaite qui nous avait barré la route de la phase finale organisée par le Ghana. Autant donc dire que les Algériens voyagent mal en Gambie ! Alors cette fois-ci, le nouveau coach national Vahid Halilhodzic parviendra-t-il à inverser la tendance et mettre fin à une guigne gambienne naissante, lui qui a promis de jouer pour gagner à Banjul ' En tout cas, Vahid en est à son premier véritable test du point de vue contractuel, dans la mesure où l'objectif intermédiaire ? avant celui de la Coupe du monde 2014 ? pour lequel il s'est engagé avec la FAF, c'est celui de qualifier l'EN au prochain rendez-vous sud-africain. Et cela passe par un résultat avantageux mercredi, avant le match retour prévu au mois de juin prochain en Algérie. Halilhodzic sait mieux que quiconque que son aventure pourrait tourner court l'été prochain, dans le cas d'une élimination de la CAN, alors qu'une qualification au dernier tour des éliminatoires (contre une formation issue de la dernière CAN 2012 et qui sera connu à l'issue d'un tirage au sort intégral) lui permettrait en quelque sorte d'arracher un bon de confiance pour entamer les éliminatoires du Mondial 2014. Autrement dit, soit Halilhodzic qualifie les Verts, soit il plie bagage dès l'été prochain. Et là, la FAF va sans doute se retrouver dans une situation peu confortable.Du coup, on comprend mieux les propos de Mohamed Raouraoua, dans ces mêmes colonnes, qui indiquait que tout sera plus clair l'été prochain. Raouraoua parlait en fait de sa probable future candidature à sa propre succession à la tête de la FAF. Comme quoi, Raouraoua et Halilhodzic sont d'ores et déjà condamnés à un avenir presque commun.
S. L.


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