Algérie

Les engagements tenus du Président



Les engagements tenus du Président
Abdelaziz Bouteflika a présidé, mercredi dernier, son 2e Conseil des ministres depuis sa réélection le 17 avril dernier. Bilan de cette réunion : adoption du plan d'action du gouvernement Sellal III. Il a été entériné également de nombreuses mesures pour alléger les contraintes des citoyens confrontés à l'administration.Abdelaziz Bouteflika a présidé, mercredi dernier, son 2e Conseil des ministres depuis sa réélection le 17 avril dernier. Bilan de cette réunion : adoption du plan d'action du gouvernement Sellal III. Il a été entériné également de nombreuses mesures pour alléger les contraintes des citoyens confrontés à l'administration.Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a tenu, mercredi dernier, son deuxième Conseil des ministres depuis sa réélection pour un quatrième mandat. Le Conseil des ministres a entamé ses travaux par l'examen et l'adoption du projet de plan d'action du gouvernement pour la mise en oeuvre du programme présidentiel, élaboré conformément à l'article 79 de la Constitution.Ensuite, il a entériné de nombreuses mesures destinées à alléger les contraintes dans la vie courante. Le chef de l'Etat ambitionne de traduire au plus vite les engagements pris lors de la campagne électorale pour l'élection présidentielle du 17 avril dernier.Le premier engagement concerne les jeunes en âge de satisfaire aux obligations du service national : la réduction de la durée du service national qui passe de 18 à 12 mois. Une autre mesure qui donnera une plus value aux primo-demandeurs d'emploi : la prise en considération de la période de service national comme expérience professionnelle pour les jeunes en quête d'emploi. Et la levée d'une discrimination qui touchaient les jeunes ayant accompli leur service national :l'inclusion de la durée du service national dans le calcul des années d'activités pour la retraite future du jeune conscrit. « Les dispositions proposées dans ce texte s'inscrivent en droite ligne avec la professionnalisation en cours de l'Armée nationale populaire et répondent aussi à des attentes exprimées par les jeunes concernés par le service national », est-il souligné dans le communiqué du Conseil des ministres rendu public à l'issue de cette réunion.Le Conseil des ministres a entériné également le projet d'institution d'un registre national d'état civil informatisé et relié à toutes les communes et à tous les consulats d'Algérie, ce qui permettra au citoyen de se faire délivrer ses documents d'état civil au niveau de sa circonscription de résidence en Algérie ou à l'étranger.Pour rendre plus fluide cette mesure, il est fait mention de l'extension de la qualité d'officier d'état civil aux délégués communaux et au secrétaire général de la commune, pour diligenter le service de l'état civil au profit des citoyens. Mieux, la durée de validité de l'extrait d'acte de naissance, sauf changement dans l'état civil de la personne concernée, passe à dix ans au lieu d'une année. Enfin, il a été mis « en concordance » l'état civil avec le code civil par le relèvement à 19 ans de l'âge de la majorité.Exploitation de gaz schiste : les instructions de BouteflikaLe Conseil des ministres a, par la suite, entendu et approuvé une communication du ministre de l'Energie par laquelle il a sollicité l'accord pour l'exercice des activités relatives à l'exploitation des formations géologiques argileuses et ou schisteuses.Le Conseil des ministres a finalement donné son accord pour le lancement des procédures requises en direction des partenaires étrangers, étant entendu que les projets d'accords pour entamer les prospections seront soumis, le moment venu à la décision du conseil. Ce dossier a été présenté conformément à la nouvelle loi sur les hydrocarbures de 2013, qui conditionne l'exploration et l'exploitation des schisteux à l'approbation du Conseil des ministres.Selon la communication du ministre de l'Energie, les premières indications disponibles laissent entrevoir des capacités nationales « appréciables » en gaz et huile de schiste ainsi que des perspectives « prometteuses » en termes de quantités récupérables.Pour confirmer le potentiel commercial de ces ressources, l'Algérie a besoin de mener un programme de forage de 11 puits, étalés sur une période allant de 7 à 13 ans. L'Algérie, précise le communiqué, est classée au 3e rang mondial, juste après la Chine et l'Argentine, en termes de réserves de gaz de schistes récupérables, selon le dernier rapport mondial du département américain de l'Energie sur les réserves des hydrocarbures non conventionnels.Le rapport évalue ces réserves à 19.800 milliards de m3, situées essentiellement dans les bassins de Mouydir, Ahnet, Berkine-Ghadames, Timimoun, Reggane et de Tindouf. Toutefois, le président Abdelaziz Bouteflika a instruit le gouvernement de veiller à ce que la prospection, et plus tard l'exploitation des hydrocarbures schisteux, soient menées en permanence avec le souci de préserver les ressources hydriques.Le chef de l'Etat a fait siennes les avis des experts qui se sont prononcé sur la question et de certains d'entre-eux qui ont alertés sur les conséquences néfastes sur l'environnement de l'exploitation des gaz schistes en l'absence de données fiables sur l'impact de l'exploitation de cette ressource non conventionnelle sur les nappes phréatiques, la faune et la flore. Il a mis en garde le gouvernement contre l'exploitation du gaz de schiste sans tenir compte de la protection de l'environnement.Il a ainsi instruit le gouvernement de veiller à la protection de l'environnement. Jeudi, la ministre de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement, Dalila Boudjemaa, a tenu à rassurer les experts et l'opinion publique. Elle a affirmé que « la protection de l'environnement est soutenue par tous les programmes de développement».« La politique nationale de protection de l'environnement est répartie sur tous les programmes de développement, tous secteurs confondus », a précisé la ministre dans une déclaration à la presse, en marge de sa visite de travail, soulignant que « la dimension environnementale est prise en considération dans l'ensemble des programmes de développement initiés par le président de la République », a-t-elle souligné, faisant valoir l'intérêt de cette démarche également confortée par des actions de sensibilisation et de formation.Le Conseil des ministres a, par ailleurs, examiné et adopté un décret présidentiel fixant les dispositions de sécurité nucléaire applicables à la protection physique des installations nucléaires, des matières nucléaires et de la sécurité des sources radioactives. Le décret présidentiel adopté édicte des dispositions que sont tenus de respecter les personnes physiques et morales concernées, pour protéger les installations nucléaires, ainsi que les matières nucléaires ou radioactives placées sous leur responsabilité.Parmi ces dispositions figurent notamment, la formation, la qualification et le recyclage des ressources humaines chargées de la sécurité nucléaire, l'habilitation et le contrôle des accès aux installations nucléaires, ainsi que des mesures de protection des informations, des installations, des matières nucléaires et des sources radioactives.Le Conseil des ministres a poursuivi ses travaux par l'étude et l'adoption de cinq décrets présidentiels portant approbation d'avenants à des contrats relatifs à l'exploration et l'exploitation des hydrocarbures. Le Conseil des ministres a également examiné et approuvé une série de projets de marchés en gré à gré simple concernant des projets socioéducatifs.Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a tenu, mercredi dernier, son deuxième Conseil des ministres depuis sa réélection pour un quatrième mandat. Le Conseil des ministres a entamé ses travaux par l'examen et l'adoption du projet de plan d'action du gouvernement pour la mise en oeuvre du programme présidentiel, élaboré conformément à l'article 79 de la Constitution.Ensuite, il a entériné de nombreuses mesures destinées à alléger les contraintes dans la vie courante. Le chef de l'Etat ambitionne de traduire au plus vite les engagements pris lors de la campagne électorale pour l'élection présidentielle du 17 avril dernier.Le premier engagement concerne les jeunes en âge de satisfaire aux obligations du service national : la réduction de la durée du service national qui passe de 18 à 12 mois. Une autre mesure qui donnera une plus value aux primo-demandeurs d'emploi : la prise en considération de la période de service national comme expérience professionnelle pour les jeunes en quête d'emploi. Et la levée d'une discrimination qui touchaient les jeunes ayant accompli leur service national :l'inclusion de la durée du service national dans le calcul des années d'activités pour la retraite future du jeune conscrit. « Les dispositions proposées dans ce texte s'inscrivent en droite ligne avec la professionnalisation en cours de l'Armée nationale populaire et répondent aussi à des attentes exprimées par les jeunes concernés par le service national », est-il souligné dans le communiqué du Conseil des ministres rendu public à l'issue de cette réunion.Le Conseil des ministres a entériné également le projet d'institution d'un registre national d'état civil informatisé et relié à toutes les communes et à tous les consulats d'Algérie, ce qui permettra au citoyen de se faire délivrer ses documents d'état civil au niveau de sa circonscription de résidence en Algérie ou à l'étranger.Pour rendre plus fluide cette mesure, il est fait mention de l'extension de la qualité d'officier d'état civil aux délégués communaux et au secrétaire général de la commune, pour diligenter le service de l'état civil au profit des citoyens. Mieux, la durée de validité de l'extrait d'acte de naissance, sauf changement dans l'état civil de la personne concernée, passe à dix ans au lieu d'une année. Enfin, il a été mis « en concordance » l'état civil avec le code civil par le relèvement à 19 ans de l'âge de la majorité.Exploitation de gaz schiste : les instructions de BouteflikaLe Conseil des ministres a, par la suite, entendu et approuvé une communication du ministre de l'Energie par laquelle il a sollicité l'accord pour l'exercice des activités relatives à l'exploitation des formations géologiques argileuses et ou schisteuses.Le Conseil des ministres a finalement donné son accord pour le lancement des procédures requises en direction des partenaires étrangers, étant entendu que les projets d'accords pour entamer les prospections seront soumis, le moment venu à la décision du conseil. Ce dossier a été présenté conformément à la nouvelle loi sur les hydrocarbures de 2013, qui conditionne l'exploration et l'exploitation des schisteux à l'approbation du Conseil des ministres.Selon la communication du ministre de l'Energie, les premières indications disponibles laissent entrevoir des capacités nationales « appréciables » en gaz et huile de schiste ainsi que des perspectives « prometteuses » en termes de quantités récupérables.Pour confirmer le potentiel commercial de ces ressources, l'Algérie a besoin de mener un programme de forage de 11 puits, étalés sur une période allant de 7 à 13 ans. L'Algérie, précise le communiqué, est classée au 3e rang mondial, juste après la Chine et l'Argentine, en termes de réserves de gaz de schistes récupérables, selon le dernier rapport mondial du département américain de l'Energie sur les réserves des hydrocarbures non conventionnels.Le rapport évalue ces réserves à 19.800 milliards de m3, situées essentiellement dans les bassins de Mouydir, Ahnet, Berkine-Ghadames, Timimoun, Reggane et de Tindouf. Toutefois, le président Abdelaziz Bouteflika a instruit le gouvernement de veiller à ce que la prospection, et plus tard l'exploitation des hydrocarbures schisteux, soient menées en permanence avec le souci de préserver les ressources hydriques.Le chef de l'Etat a fait siennes les avis des experts qui se sont prononcé sur la question et de certains d'entre-eux qui ont alertés sur les conséquences néfastes sur l'environnement de l'exploitation des gaz schistes en l'absence de données fiables sur l'impact de l'exploitation de cette ressource non conventionnelle sur les nappes phréatiques, la faune et la flore. Il a mis en garde le gouvernement contre l'exploitation du gaz de schiste sans tenir compte de la protection de l'environnement.Il a ainsi instruit le gouvernement de veiller à la protection de l'environnement. Jeudi, la ministre de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement, Dalila Boudjemaa, a tenu à rassurer les experts et l'opinion publique. Elle a affirmé que « la protection de l'environnement est soutenue par tous les programmes de développement».« La politique nationale de protection de l'environnement est répartie sur tous les programmes de développement, tous secteurs confondus », a précisé la ministre dans une déclaration à la presse, en marge de sa visite de travail, soulignant que « la dimension environnementale est prise en considération dans l'ensemble des programmes de développement initiés par le président de la République », a-t-elle souligné, faisant valoir l'intérêt de cette démarche également confortée par des actions de sensibilisation et de formation.Le Conseil des ministres a, par ailleurs, examiné et adopté un décret présidentiel fixant les dispositions de sécurité nucléaire applicables à la protection physique des installations nucléaires, des matières nucléaires et de la sécurité des sources radioactives. Le décret présidentiel adopté édicte des dispositions que sont tenus de respecter les personnes physiques et morales concernées, pour protéger les installations nucléaires, ainsi que les matières nucléaires ou radioactives placées sous leur responsabilité.Parmi ces dispositions figurent notamment, la formation, la qualification et le recyclage des ressources humaines chargées de la sécurité nucléaire, l'habilitation et le contrôle des accès aux installations nucléaires, ainsi que des mesures de protection des informations, des installations, des matières nucléaires et des sources radioactives.Le Conseil des ministres a poursuivi ses travaux par l'étude et l'adoption de cinq décrets présidentiels portant approbation d'avenants à des contrats relatifs à l'exploration et l'exploitation des hydrocarbures. Le Conseil des ministres a également examiné et approuvé une série de projets de marchés en gré à gré simple concernant des projets socioéducatifs.




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