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Les enfants y ont de plus en plus recours



Les enfants y ont de plus en plus recours
Une journée scientifique sur le thème de la « Psychologie clinique : recherche et pratique » s'est ouverte, hier, à Alger, en présence de chercheurs et spécialistes en la matière. La manifestation de deux jours, qui se déroule à la faculté de Bouzaréah, se veut une occasion pour les enseignants chercheurs et autres spécialistes d'échanger leurs expériences dans le diagnostic psychologique et la prise en charge des patients. Le Laboratoire de psychologie clinique et métrique et le Centre d'aide psychologique universitaire, initiateurs de cette rencontre, présenteront leurs travaux cliniques relatifs à l'observation d'individus aux prises avec des situations humaines cliniques et de recherche. Plusieurs communications sont inscrites à l'ordre du jour de ces journées, parmi lesquelles « Contenance et dérives de l'équilibre individuel chez des adolescents demandant une aide psychologique », « Victimes d'évènements traumatogènes multiples, intervention dans le chaos : étude de cas » et « Mères d'enfants atteints de maladies rares et intervention psychologique ». La communication de Anne Andronikof, professeur en psychopathologie à l'hôpital Paris-Ouest, a porté sur la « Recherche et pratique en psychologie clinique ». Selon ce professeur, toute démarche de recherche répond à des critères scientifiques et déontologiques universels. Cependant, a-t-elle dit, la psychologie clinique, de par son objet, nécessite des conditions supplémentaires et introduit une rupture conceptuelle entre démarche clinique et démarche de recherche. Pour elle, la clinique s'applique à des personnes concrètes, alors que la recherche ne peut porter que sur des objets abstraits et que tout l'art du chercheur consiste donc à transposer ses interrogations, issues de la clinique, dans le registre du monde des idées, des concepts et de paradigmes. « Pour que cette recherche soit pertinente, il faut qu'elle débouche sur des applications cliniques », a-t-elle signalé. La doctorante au Laboratoire de psychologie clinique et métrique, Meriem Touati, a traité, quant à elle, du sujet des enfants hyperactifs. Elle a relevé que les services de pédopsychiatrie ont connu, ces dernières années, une nette augmentation de consultations des enfants hyperactifs avec ou sans déficit d'attention. Selon elle, la prévalence de ce trouble est estimée entre 3 et 7% des enfants d'âge scolaire qu'elle a qualifiée d'« élevée ».


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