Les projets de rénovation de plusieurs bassins sont à la traîne, à l'instar du mythique palmarium Sidi M'cid. En effet, l'établissement et ses trois bassins (l'olympique, le primo et la petite réservée aux enfants) ne seront pas inaugurés cette année. Pire, d'après nos informations, les travaux au niveau du grand bassin ont été suspendus alors qu'il ne restait que les finitions ! Un problème au niveau de la dalle a, en effet, contraint le maître d'ouvrage, qu'est la Direction de la jeunesse et des sports, à émettre des réserves et à suspendre le chantier.Tout est à refaire. Un énième report pour ce bau complexe ouvert en 1916 qui possède un bassin naturel de l'époque romaine et est alimenté par une source thermale jaillissant du Rocher, ce qui lui procure une température ambiante ne descendant pas des 20°. Par ailleurs, la mise en service des piscines olympiques d'Ali-Mendjeli et du Chahid-Hamlaoui n'est pas pour l'été 2016 et, encore une fois, ce sont des réserves émises par la DJS principalement en raison de la non-conformité des travaux : le toit pour celle de Ali-Mendjeli, le bassin en lui-même pour le complexe Hamlaoui.Quant aux projets d'investissement privés, il va sans dire que là aussi on assiste, plus ou moins, à un scénarioidentique : peu de projets en cours et des travaux qui n'en finissent pas. Hormis les hôtels et la récente inauguration d'une piscine semi-olympique appartenant à un privé, les autres projets sont en berne depuis des années. Comme c'est le cas du complexe aquatique de Zouaghi, dont les travaux (de terrassement) sont à l'arrêt depuis deux ans. Une aberration pour la capitale de l'Est, lorsqu'on sait que la wilaya de Batna compte, actuellement, cinq grandes piscines mises en service, alors que dans quelques jours, Biskra inaugurera le plus grand complexe aquatique du pays. En cette période de chaleur et de jeûne, l'une des seules options qui s'offre aux enfants est de se rabattre sur les fontaines publiques, au mépris des risques d'hygiène et de sécurité. En effet, chaque jour, des centaines d'adolescents nagent dans ces petits bassins, de jour comme de nuit, un phénomène qui a pris de l'ampleur en ces jours de Ramadhan. « C'est désolant et inquiétant à la fois. Cette situation traduit le manque de lieux de loisirs dans une ville qui compte plus d'un million d'habitants », nous dira un père de famille rencontré au petit parc de Zouaghi. Ce dernier dispose de deux fontaines quotidiennement prises d'assaut par les enfants. Un autre citoyen est moins sensible et nous explique : « Où sont les parents et les autorités pour stopper cet incivisme, surtout que les enfants risquent de chuter à n'importe quel moment ' » Seule consolation pour les Constantinois, c'est que désormais, il est possible de rejoindre les plages de Skikda et d'Annaba par l'autoroute et en moins de temps.
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Posté Le : 29/06/2016
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Kaïs Benachour
Source : www.horizons-dz.com