Avec cinq enfants tous brillants dans leur cursus scolaire, le père et la mère Arkouche sont fiers de leur progéniture et notamment dans leur façon de les suivre pas à pas, de la première année jusqu'à l'obtention du baccalauréat. Bien que les parents n'aient pas fait d'études poussées, les cinq enfants, de la première année primaire jusqu'à la troisième année secondaire, n'ont jamais obtenu une note dans n'importe quelle matière, en dessous de 15 sur 20. Quel est le secret ' avons-nous posé la question. Mohamed et Naïma, les parents, ont une astuce très simple. « Dès le jeune âge, on leur parle de la nécessité d'avoir un diplôme universitaire même s'il ne sert à rien pour la vie professionnelle », dira le père. « Mais pour cela il faut donner les moyens et le temps nécessaire pour qu'ils assimilent bien toutes les leçons », ajoutera la maman. Aussi bien la mère que le père, chacun de son côté a apporté sa pierre à l'édifice ou sa contribution selon les capacités et les besoins de chacun des enfants. Actuellement deux sont à l'université de Bab Ezzouar ayant obtenu le baccalauréat avec une note de 15. Le garçon, Mohamed Amine, a affectionné la filière de l'informatique, alors que Samia, la s'ur, est inscrite dans la filière biologie. Les deux autres (jumeaux) vont passer le bac session 2013. Leur bulletin de notes est on ne peut plus clair. Dans toutes les matières, ce sont des notes entre 15 et 16 sur 20. La mauvaise note est 13, obtenue en géographie, ce qui n'est pas la tasse de thé de Imène. Mohamed et Naïma, qui furent membres de l'association des parents d'élèves du CEM M'Barek, ont été très actifs. Ils ont aidé beaucoup d'élèves en difficulté. Pour revenir au secret de la réussite de leurs enfants, les Arkouche ont adopté un système strict. « Chaque moment est compté et fructifié », dira Mohamed. La mère enchaîne : « Chaque heure, plutôt chaque minute compte durant la période scolaire ». Une chambre est réservée pour les révisions et les devoirs. Dans cette pièce qui sert de chambre pour le dernier âgé de 12 ans, un coin est aménagé où un micro-ordinateur de dernière génération est posé sur une petite table. Des livres, notamment la collection « Que sais-je ' », ainsi qu'une encyclopédie de 15 volumes, sont bien alignés au-dessus du micro. Dès que le stress pointe son nez, ce sont de longs week-ends passés en Grande Kabylie pour faire une coupure. Sinon, le rythme des révisions est strict. Pour cela, Mohamed et Naïma y veillent scrupuleusement sans faire de pression et pour cela, ils se sont replongés dans l'école, à leur corps défendant, en apprenant la même chose que leurs cinq enfants. Les révisions sont quotidiennes, sauf le vendredi, pour la relaxation et la détente à la forêt de Bouchaoui ou Baïnem. Le sport, handball pour les filles et football pour les garçons, est sacré pour la famille Arkouche. Mais pas avant d'avoir révisé, appris les leçons et préparé les cours du lendemain et ce, durant toute l'année scolaire. En plus de cela, Mohamed et Naïma s'entretiennent régulièrement avec les différents professeurs de leurs enfants. Bien entendu, rien à signaler du côté de l'assiduité, le sérieux et le travail en classe.
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Posté Le : 04/05/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Rabéa F
Source : www.horizons-dz.com