Algérie

Les employés du pré-emploi en colère



Les employés du pré-emploi en colère
Après les travailleurs de l'ex-Cotitex de Drâa Ben Kedda (unité de production de textile) et ceux de la Direction des transports de la wilaya de Tizi-Ouzou, c'est au tour des jeunes recrutés dans le cadre des dispositifs d'aide à l'emploi de jeunes d'exprimer leur mécontentement en observant une action de protestationAprès les travailleurs de l'ex-Cotitex de Drâa Ben Kedda (unité de production de textile) et ceux de la Direction des transports de la wilaya de Tizi-Ouzou, c'est au tour des jeunes recrutés dans le cadre des dispositifs d'aide à l'emploi de jeunes d'exprimer leur mécontentement en observant une action de protestationLes concernés ont choisi le siège de la wilaya pour exprimer leurs revendications et leur mécontentement. « Nous vivons une situation socio-professionnelle des plus précaires et tous les signaux sont au rouge », nous a confié l'un des jeunes présents à cette manifestation.Les dizaines de jeunes ayant pris part à cette action ont revendiqué rien moins qu'un statut de permanent afin de les extirper de cette angoisse permanente qui les ronge à cause de l'instabilité de leurs postes de travail. « Nous demandons des autorités concernées des mesures concrètes qui nous permettraient d'être intégrés dans les postes que nous occupons actuellement », ajoute un autre jeune du pré-emploi. A l'occasion de ce rassemblement, plusieurs banderoles ont été déployées sur lesquelles les concernés ont transcrit en gros caractères lerus préoccupations :« Non à l'exploitation » et « Oui à la titularisation...». Il y a lieu de rappeler que l'action de rasseblement de protestation dont il est question a été initiée par le comité local des personnels du pré-emploi et du filet social qui dépend du Syndicat national autonome des personnels de l'administration, Snapap. Les participants au même sit-in occupent des postes de travail dans le cadre du pré-emploi depuis des années sans que des mesures concrètes ne soient prises pour leur intégration.De même que toutes les années qu'ils ont exercé dans le cadre de pré-emploi ne sont pas prises en considération dans la comptabilisation du nombre d'année d'expérience professionnelle ayant été acumulées, notamment pour avoir accès à la retraite. Ce point figure aussi parmi les revendications des protestataires, apprend-on.Les mécontents du pré-emploi sont également écoeurés par le fait que, quand il y a des postes budgétaires dégagés par les autorités concernées, ce ne sont pas les empoyés du pré-emploi qui sont recrutés systématiquement mais ce sont plutôt des personnes étrangères n'ayant jamais exercé et n' ayant pas d'expérience.Ce qui est, en outre, déploré, c'est la disparité qui existe entre les deux dispositifs d'aide à l'emploi de jeune, à savoir celui de l'Anem et celui de la Direction de l'action sociale. Selon les concernés, il y a des différences inacceptables, notamment au sujet inhérent à la durée du recrutement mais surtout à la rémunération. Notons que dans certains cas, les employés dans le cadre du pré-emploi reçoivent un salaire mentuel misérable. Il est parfois de 3.000 DA pour une charge de travail de huit heures pleines.D'autres travailleurs touchent 5.400, 12.000 ou 15.000, selon le dispositif. Les concernés travaillent principalement dans les administrations locales, les mairies, les écoles, etc. Il faut aussi rappeller les grands retards dans la perception de ces salaires pour les personnes recrutées dans le cadre de l'Anem. « J'enseigne dans le cadre de l'Anem depuis septembre 2013 dans une école privée à Drâa Ben Khedda et à ce jour, je n'ai pas encore perçu aucun sou. C'est mon père qui me donne chaque matin de l'argent pour prendre le fourgon de transport.Quant au déjeuner, parfois je prend un sandwish et souvent, je ne mange rien jusqu'à ce que j'arrive le soir à la maison », nous confie, d'un air désemparé, une trentenaire, titulaire d'une licence et qui voit son avenir pris en otage par l'incertitude absolue. Ils sont des centaines à vivre dans la même situation.Mais, à défaut d'une autre solution, les travailleurs du pré-emploi restent attachés à leur poste pour ne pas sombrer dans la déprime totale que peut provoquer le chômage et l'oisiveté. Dans le même sillage que l'action observée à Tizi-Ouzou, les employés dans le cadre du dispositif du pré-emploi comptent poursuivre leur quête de prise en charge de leurs revendications en annonçant la tenue d'un rassemblement de protestation pour la journée du lundi 23 mars prochain, indique-t-on enfin.Les concernés ont choisi le siège de la wilaya pour exprimer leurs revendications et leur mécontentement. « Nous vivons une situation socio-professionnelle des plus précaires et tous les signaux sont au rouge », nous a confié l'un des jeunes présents à cette manifestation.Les dizaines de jeunes ayant pris part à cette action ont revendiqué rien moins qu'un statut de permanent afin de les extirper de cette angoisse permanente qui les ronge à cause de l'instabilité de leurs postes de travail. « Nous demandons des autorités concernées des mesures concrètes qui nous permettraient d'être intégrés dans les postes que nous occupons actuellement », ajoute un autre jeune du pré-emploi. A l'occasion de ce rassemblement, plusieurs banderoles ont été déployées sur lesquelles les concernés ont transcrit en gros caractères lerus préoccupations :« Non à l'exploitation » et « Oui à la titularisation...». Il y a lieu de rappeler que l'action de rasseblement de protestation dont il est question a été initiée par le comité local des personnels du pré-emploi et du filet social qui dépend du Syndicat national autonome des personnels de l'administration, Snapap. Les participants au même sit-in occupent des postes de travail dans le cadre du pré-emploi depuis des années sans que des mesures concrètes ne soient prises pour leur intégration.De même que toutes les années qu'ils ont exercé dans le cadre de pré-emploi ne sont pas prises en considération dans la comptabilisation du nombre d'année d'expérience professionnelle ayant été acumulées, notamment pour avoir accès à la retraite. Ce point figure aussi parmi les revendications des protestataires, apprend-on.Les mécontents du pré-emploi sont également écoeurés par le fait que, quand il y a des postes budgétaires dégagés par les autorités concernées, ce ne sont pas les empoyés du pré-emploi qui sont recrutés systématiquement mais ce sont plutôt des personnes étrangères n'ayant jamais exercé et n' ayant pas d'expérience.Ce qui est, en outre, déploré, c'est la disparité qui existe entre les deux dispositifs d'aide à l'emploi de jeune, à savoir celui de l'Anem et celui de la Direction de l'action sociale. Selon les concernés, il y a des différences inacceptables, notamment au sujet inhérent à la durée du recrutement mais surtout à la rémunération. Notons que dans certains cas, les employés dans le cadre du pré-emploi reçoivent un salaire mentuel misérable. Il est parfois de 3.000 DA pour une charge de travail de huit heures pleines.D'autres travailleurs touchent 5.400, 12.000 ou 15.000, selon le dispositif. Les concernés travaillent principalement dans les administrations locales, les mairies, les écoles, etc. Il faut aussi rappeller les grands retards dans la perception de ces salaires pour les personnes recrutées dans le cadre de l'Anem. « J'enseigne dans le cadre de l'Anem depuis septembre 2013 dans une école privée à Drâa Ben Khedda et à ce jour, je n'ai pas encore perçu aucun sou. C'est mon père qui me donne chaque matin de l'argent pour prendre le fourgon de transport.Quant au déjeuner, parfois je prend un sandwish et souvent, je ne mange rien jusqu'à ce que j'arrive le soir à la maison », nous confie, d'un air désemparé, une trentenaire, titulaire d'une licence et qui voit son avenir pris en otage par l'incertitude absolue. Ils sont des centaines à vivre dans la même situation.Mais, à défaut d'une autre solution, les travailleurs du pré-emploi restent attachés à leur poste pour ne pas sombrer dans la déprime totale que peut provoquer le chômage et l'oisiveté. Dans le même sillage que l'action observée à Tizi-Ouzou, les employés dans le cadre du dispositif du pré-emploi comptent poursuivre leur quête de prise en charge de leurs revendications en annonçant la tenue d'un rassemblement de protestation pour la journée du lundi 23 mars prochain, indique-t-on enfin.




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