Ce dimanche 06 mai 2012, près de 120 employés de l'entreprise de génie rurale et urbaine de TIARET ont observé un sit-in à l'intérieur du siège de l'EGRUT, revendiquant le départ immédiat et inconditionnel du directeur général qui fait l'objet de graves accusations et dépassements.
Dans un communiqué remis à notre rédaction, il est écrit noir sur blanc ce qui suit : « Le directeur général de l'EGRUT a fermé toutes les issues au dialogue et ne veut aucunement communiquer avec le syndicat des travailleurs, ni exposer leurs problèmes devant le conseil d'administration. Ce directeur général se considère comme un «PATRON », et intègre des retraités au grand dam des jeunes demandeurs d'emploi en signalant que le recrutement des employés se fait hors des procédures de l'ANEM. Nous sommes privés de nos droits socio- professionnels, certains employés, et cela depuis 20 ans, n'ont eu droit à aucune promotion et depuis des années les employés n'ont pas perçu leurs primes de rendement malgré que les cadres perçoivent leurs dus régulièrement, lit-on dans le communiqué, et passant à la vitesse supérieure, de graves accusations sont portées à l'adresse du directeur général à la tête de l'EGRUT depuis 32 années « qu'a fait l'administration de l'argent des 'uvres sociales depuis 30 ans '! Où est-il passé '! L'Etat a injecté 25 milliards de cts pour l'acquisition de nouveaux équipements cependant la direction générale marque une lenteur et signe des conventions avec des établissements privés pour l'achèvement de projets dans différents ateliers de l'EGRUT. Y a-t-il anguille sous roche, s'interrogent les employés qui exigent le départ du directeur général accusé de transformer l'EGRUT en un centre de vieillesse '! L'Etat a déboursé une enveloppe de 4 milliards de cts pour la formation des employés. Où est passé cet argent sachant que cette formation a fait l'objet d'avortement '! Où est passé le crédit de la B.D.L octroyé au profit de l'EGRUT ' Par ailleurs, les contestataires dénoncent le climat d'insécurité sévissant dans les ateliers de maintenance et d'entretien, ainsi que le manque de renouvellement des tenues, et s'interrogeant sur le destin des employés de l'atelier de l'EGRUT implanté à BLIDA qui fait l'objet de dettes relatives aux frais de location de 3 mois et une année d'approvisionnement en eau, et à cela s'ajoute l'inexistence des consultations médicales comme le stipule l'article 14 de la loi 07/88 alors que cette situation perdure depuis des années, et compte tenu de ces graves dépassements, les 120 employés sous l'égide du syndicat UGTA revendiquent une commission d'enquête ministérielle ainsi que le départ des retraités et à leur tête le directeur général, lequel a bénéficié de sa retraite et occupe toujours son poste . Pour l'heure, L'EGRUT est paralysée et les employés lancent un SOS à l'adresse des décideurs, et dans un délai de 8 jours si les préoccupations ne seront pas prises en charge, le ton sera revu à la hausse et la grève serait le mot d'ordre, nous dirons à l'unisson les employés en brandissant des pancartes diversifiant les slogans très hostiles au directeur général, à son entourage, et surtout à la médiocrité de la gestion comme attestent les photos prises par nos soins en rappelant l'opinion publique que le directeur général était absent et injoignable malgré que nous avons mis à la disponibilité de ses services notre numéro de téléphone .
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Posté Le : 09/05/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Abdelkader Berrebiha
Source : www.reflexiondz.net