Algérie

Les élus sortants fustigés



Le mouhafedh et sénateur Zitouni a réagi aux attaques des militants de base qui contestent les listes de candidature aux élections communales et de wilaya. C?est devant les futurs candidats, réunis pour préparer la campagne électorale, qu?il a préféré se défendre des « allégations sans fondements » de ses détracteurs. Aux protestataires, qui lui reprochent l?unilatéralisme dans le choix des candidats, le sénateur répond que les v?ux de la base ont été globalement respectés, « seuls quelques légers aménagements ont été introduits par la commission de wilaya, et encore à un degré moindre par la commission nationale ». Ce sont les prétendants à la candidature, n?ayant pas été retenus, qui sont à l?origine de la protestation, soutient-il. Ceux lésés qui, pour la plupart, cumulent plusieurs mandats, ont opté pour la contestation, en dépit du fait qu?ils se sont engagés à respecter les décisions du parti. M. Zitouni brandit même la carte de l?équilibrisme entre les différentes catégories socioprofessionnelles pour justifier les listes des candidats, retenues et déposées auprès des services de la DRAG. Le choix du parti, a-t-il affirmé, a porté sur des universitaires, des médecins, des ingénieurs et autres cadres connus pour leur probité et intégrité. Pour le même sénateur, il y a beaucoup d?élus, sinon la grande majorité, qui sont disqualifiés eu égard aux résultats, jugés non concluants, du précédent mandat, et « en dépit du fait qu?ils n?ont pas fait leurs preuves, ils convoitent encore les assemblées élues ». La réunion dite préparatoire de la campagne électorale, qui aura été une sorte de séance de mise en garde, intervient après que la contestation eut fait tache d?huile et gagné pratiquement toutes les structures de base, et que le sénateur en minimise la portée par le recours au jeu des chiffres, déclarant que « face à la majorité des militants, une centaine de protestataires ne pèse pas grand-chose ».


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