Les élus s'opposent à la réintégration de la SG

La municipalité traverse ces derniers jours une crise sans précédent alors que la population attend depuis fort longtemps une prise en charge de ses préoccupations cumulées depuis plusieurs mandats, considérant l'APC actuelle comme un salut, particulièrement en matière de préservation de l'environnement et de l'hygiène.En effet, pas moins de 10 élus sur les 19 que compte l'APC, soutenus par des fonctionnaires et des travailleurs des différents services, refusent de collaborer avec l'ex-secrétaire générale de l'APC à la suite de sa réintégration par la tutelle après avoir été suspendue pour avoir fait l'objet d'une condamnation en juillet dernier par la cour de justice d'Aïn Témouchent après son implication dans une affaire de couffin du Ramadhan.
D'ailleurs, élus et travailleurs ont observé un sit-in devant le siège de l'APC pour dénoncer le retour de leur secrétaire générale pour appeler, par lettre Mme la wali, à surseoir à cette décision et l'annuler carrément. Jeudi dernier, des élus et des fonctionnaires se sont déplacés au chef-lieu de wilaya pour appuyer la lettre en question et convaincre Mme la wali du bien-fondé de leur décision.
Finalement quatre élus et quatre fonctionnaires qui représentaient les protestataires ont été reçus par le secrétaire général de la wilaya. Aux dernières nouvelles, celui-ci aurait informé les présents qu'une réunion sera tenue dans les plus brefs délais, regroupant tous les élus de l'APC en présence du chef de daïra de Beni Saf afin de trouver une issue à cette crise.
Le dénouement passera-t-il par l'annulation de la décision de réintégration de l'ex-SG de l'APC ' En tout cas, les 10 signataires de la lettre datée du 17 novembre ont soulevé le problème du blocage de l'APC en douze points qui argumentent leur décision. L'ex-SG est accusée d'entrave au bon fonctionnement de l'APC en usant de ses tentatives de division des membres et de mensonge, un comportement qui est en porte-à-faux avec l'éthique professionnelle.

M. LARADJ