Pour la deuxième fois consécutive, les 11 membres de l'APW d'obédience RND ont boycotté la séance de travail.Jeudi dernier, ils étaient tous présents au siège de l'Assemblée populaire de wilaya, comme tous les autres membres, mais juste avant que les travaux ne commencent, ils ont déserté les lieux, suivis par 4 autres élus FLN et un autre du MSP. Les élus en question protestent contre le fait qu'ils ne soient pas à la tête des commissions de l'assemblée, bien que leur parti ait été majoritaire lors du dernier scrutin. Comment expliquer qu'aucun d'eux ne dirige aucune commission. Jamais par le passé, un tel scénario ne s'était produit au sein de l'assemblée.
En tout état de cause, malgré cette défection de taille, les travaux programmés pour cette session ont bien eu lieu. Les dossiers de l'agriculture et de l'hydraulique ont été inscrits à l'ordre du jour. Deux secteurs qui nécessitent bien d'être disséqués, étant entendu que la wilaya d'Oum El Bouaghi fait face depuis plusieurs années au spectre de la sécheresse qui a affecté lourdement les fellahs. Comme pour les précédentes campagnes labours semailles, les superficies emblavées ont atteint 200 000 hectares. Appartenant à la région des Hauts-Plateaux, la wilaya souffre d'une pluviométrie plutôt maigre, n'atteignant parfois que 200 mm par an. Cependant, les dernières précipitations ont donné de l'espoir aux cultivateurs, qui, en attendent d'autres, pour une moisson prolifique. L'autre dossier sur lequel se sont penchés les élus est à maints égards très important. Il a trait à l'hydraulique, et principalement à l'alimentation des populations des grandes localités en eau potable.
La mise en service du barrage d'Ourkis, dans la commune de Aïn Fakroun, est programmée pour les semaines prochaines. Pour rappel, le barrage d'Ourkis, d'une capacité de 65 millions de mètres cubes, dont le transfert des eaux provient du barrage de Beni Haroun, dans la wilaya de Mila, alimentera cinq grandes agglomérations. Pour une meilleure gestion de l'eau, plusieurs réservoirs sont en construction tant à Ourkis, qu'à Aïn Fakroun, Aïn Kercha, Aïn M'lila, Oum El Bouaghi et Aïn Beïda. Pour ces deux dernières villes, la capacité des réservoirs est de 20 000 mètres cubes.
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Posté Le : 31/03/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Baâziz Lazhar
Source : www.elwatan.com