Lors de leur Assemblée plénière ordinaire, les élus à l'APW d'Aïn Témouchent ont examiné et débattu le bilan annuel du secteur de la santé et de la population de l'exercice 2018.Selon le rapport de la commission de la santé, la protection de l'environnement et de l'hygiène dans cette institution élective, la nouvelle infrastructure sanitaire de 60 lits dans la commune de Ameria n'est pas encore classifiée dans la nomenclature des établissements sanitaires. Ce retard a privé les citoyens de plusieurs prestations médicales. Et pourtant, sa réalisation a connu une courbe sinusoïdale. Elle a été confiée à plusieurs entreprises dont une étrangère et a couté à coups de milliards après avoir accusé un très grand retard. En fin cet hôpital de Ameria, a été inauguré en grande pompe lors de l'une des visites du ministre de la Santé, n'a toujours pas bénéficié du statut de véritable hôpital qui lui permet de bénéficier de tous les avantages en termes de dotation en personnel médical spécialisé, en dépit d'être équipé de matériel adéquat de dernière génération.
Et pour cause, ses activités sont limitées à certains services. Cette situation a obligé la commission de la santé, de la protection de l'environnement et de l'hygiène de l'APW d'Aïn Témouchent de réagir à travers son rapport qui fait lecture du bilan de 2018 lequel a été décortiqué lors de la dernière session en plénière du printemps. Le document en question fait état du retard mis dans la classification de l'hôpital d'El-Amria et de l'ouverture d'un pavillon de chirurgie générale malgré la présence d'équipements médicaux modernes. Dans le même contexte l'autre établissement mère et enfant en voie d'achèvement accuse également un retard conséquent qui aggrave la pression sur l'ancienne structure et engendre un mécontentement chez les visiteurs et les parturientes.
Cette commission relève aussi l'absence du bilan sur les maladies transmissibles et non transmissibles dans le bilan global du secteur de la santé pour l'exercice 2018, au même titre que le bilan des activités hospitalières et de laboratoire (examens généraux et spécialisés, interventions chirurgicales, analyses, radios et hospitalisation à domicile). Aussi, le secteur souffre d'un déficit en moyens humains et matériels dont des médecins spécialistes (traumatologistes, cardiologues, urologues, gynécologues, radiologues et ophtalmologues) et en matière d'équipements médicaux lourds dans certains établissements et structures sanitaires.
Dans le même sillage, le rapport de la commission ad hoc de l'APW relève une absence de prise en charge en matière de couverture médicale au service des urgences médicochirurgicales (UMC) d'Aïn Témouchent lors des horaires de travail ordinaires, «ce qui provoque le mécontentement des malades et une souffrance chez le personnel médical et paramédical dans certains services médicaux». Toutefois, ce même service fait face à une tension avec la multiplication des transferts des malades qu'il reçoit quotidiennement des autres communes avec une moyenne de huit transferts par jour.
Aussi, le service d'hémodialyse de l'hôpital d'El-Amria, qui devait participer à alléger la pression que subit l'hôpital Ahmed-Medeghri d'Aïn Témouchent, soit environ 38 malades issus de cette région, fait défaut. Enfin, les élus fortement inquiets de la situation des malades diabétiques souffrant du pieds diabétiques ont exigé à la direction de la santé de déterminer les responsabilités des praticiens spécialistes dans le conseil médical. L'amputation d'une partie du membre inférieur du malade est devenue un phénomène traumatisant qui plonge les malades et leurs proches dans l'angoisse et la consternation.
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Posté Le : 06/04/2019
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Sabroui Djelloul
Source : www.lnr-dz.com