Les élèves du CEM Smili- Slimane, ouvert en début de cette année à Bouira ont refusé de rejoindre les classes, hier, pour la deuxième journée de suite. Le débrayage initié par les apprenants a pour cause l'absence du chauffage et plus précisément sa mise en marche.L'établissement réalisé en remplacement de celui en préfabriqué qui a été démoli au centre-ville est situé à la sortie Ouest du chef-lieu de wilaya dans une zone très exposée au vent.
La brusque baisse des températures a rendu les lieux infréquentables selon le personnel. Contactée, la SDC rejette la responsabilité sur la Dlep qui reste l'organisme public chargé du suivi des réalisations du secteur de l'éducation.
Malgré l'urgence et la rigueur de l'hiver, cette direction tarde à remettre au fournisseur énergétique national la demande de raccordement en gaz surtout que les installations existent selon une source en place. Ce cas n'est pas isolé puisque au CEM de Saïd Abid, les logements de fonction sont à ce jour et après deux années depuis son inauguration sans gaz et sans électricité.
Les mêmes conditions lamentables d'études sont vécues dans plusieurs établissements récemment inaugurés et la raison demeure la même. La SDC, de par son statut d'entreprise commerciale, ne peut intervenir qu'après une demande de la Dlep et l'élaboration d'un devis. En pleine campagne pour lutter contre la bureaucratie, cette dernière semble avoir de beaux jours à Bouira et à la Dlep de Bouira particulièrement. Au lieu de continuer à faire la sourde oreille, les responsables gagneraient en crédibilité en prenant en charge les doléances et à anticiper l'événement. Hier, les élèves ont boudé l'école. Dieu seul sait ce qu'ils feront dans les prochains jours, si ces situations de blocage persistent.
Une simple lettre de la Dlep pouvait éviter le pire à Bouira, Saïd Abid et dans d'autres régions de la wilaya.
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Posté Le : 26/11/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Abdelkrim AMARNI
Source : www.lexpressiondz.com