Algérie

Les élèves en danger



Les élèves en danger
Les dangers qui guettent les élèves de l'école primaire Khadoudja Benkebaïli, à Mouzaïa, sont bien réels vu la très dense circulation routière au niveau de l'établissement.Les élèves de l'établissement scolaire primaire Khadouja Benkebaïli à Mouzaïa sont exposés quotidiennement, à leur rentrée et à leur sortie des classes, au danger de mort que représente la très dense circulation routière au niveau de leur école. Située à la rue Rabah Mebsout, sur un tronçon routier qui se prolonge vers la CW 62, puis qui donne accès à la zone industrielle, la localité d'Aïn Romana et avant à l'autoroute Est-Ouest, la circulation sur cet axe est très importante et ininterrompue à longueur de journée.Cependant, et malgré un trafic routier à double sens très actif, les élèves ne sont pas protégés contre le risque d'accident qui peut survenir à n'importe quel moment. «Aux heures de rentrée et de sortie des classes, nos enfants sont obligés, avec tous les dangers que cela représente, de disputer la chaussée aux automobilistes», déplore un parent d'élève. «Nous sommes conscients du danger qu'encourent nos enfants, mais nos doléances aux responsables concernés pour organiser la circulation aux alentours de l'école sont restés lettre morte», renchérit le père d'un enfant scolarisé dans cet établissement.En effet, il n'existe ni plaque de signalisation triangulaire indiquant la sortie des élèves d'une école, avertissant les automobilistes de sa proximité, les invitant à la prudence, ni plaque d'interdiction de stationnement dans le périmètre immédiat de l'établissement scolaire, y compris à la rue Ali Aslaoui Benahmed. «Nos élus locaux devraient s'inspirer de l'expérience de la commune de La Chiffa en installant devant l'école des panneaux de signalisation lumineux permanents fonctionnant à l'énergie solaire», propose un autre parent d'élève. En effet, il est inconcevable que l'on inculque à travers le programme scolaire du primaire aux élèves le respect du code de la route et de ne traverser la rue en toute sécurité qu'au niveau des passages protégés, alors que ceux-ci sont inexistants.Au niveau de l'école Khadoudja Benkebaïli, les bandes rectangulaires jaunes ne sont plus visibles pour ne pas dire qu'elles ont complètement disparu. «Un bidon de peinture jaune, un rouleau de peinture et un employé de la mairie pour marquer le passage protégé et l'affaire est réglée», suggère un citoyen. Il en est de même de l'absence de ralentisseurs. «Comme les dos-d'âne dénaturent la chaussée, la pose de ralentisseurs en caoutchouc ou monobloc serait la solution idéale», propose à l'étude aux responsables locaux un autre parent d'élève.Des solutions pour protéger les écoliers à leurs rentrée et sortie des classes et qui ne demandent pas beaucoup de moyens existent, de l'avis de nombreux parents d'élèves rencontrés devant ledit établissement scolaire accompagnant leur progéniture. «A défaut de plaque et de ralentisseurs, il serait judicieux de désigner un agent, en tenue réglementaire, muni de panneau à main en forme de raquette ou autre avec l'inscription ??Stop sortie d'école'' pour arrêter les voitures aux abords de l'école et permettre aux élèves de traverser la rue en toute sécurité», préconise une maman d'un enfant scolarisé. Une autre souhaite que des barrières soient installées le long du trottoir pour éviter que les élèves traversent imprudemment, sachant qu'un enfant court dans tous les sens dès sa sortie des classes.Le constat fait pour l'école primaire Khadoudja Benkebaïli concernant la sécurité des élèves dans les environs des établissements scolaires est valable aussi pour d'autres écoles. Il n'existe pas de plaques indiquant la sortie des élèves devant de nombreux établissements scolaires, surtout ceux du primaire, à l'instar de l'école Tahar Tatali et Abdelkader Meziane, pour ne citer que ceux-là. Il est grand temps que les autorités locales interviennent afin de remédier à ces lacunes avant qu'il ne soit trop tard, la sécurité des élèves est en jeu.




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