A deux mois de la rentrée des classes, le ministère de l’Education nationale ne veut rien laisser au hasard pour éviter les erreurs survenues au milieu de l’année scolaire passée dans la gestion du dossier de la fermeture des 40 écoles privées. Le ministère de l’Education nationale a invité en effet hier les parents des élèves inscrits à l’école saoudienne d’Alger à transférer leurs enfants vers les établissements publics ou privés agréés de leur choix pour la prochaine année scolaire, prévue le 9 septembre 2006.
Le ministère a appelé, dans un communiqué parvenu à notre rédaction, les parents des élèves concernés à «se rapprocher de ses services en vue de procéder, en accord avec les responsables de l’école saoudienne, aux formalités de transfert». Le communiqué précise que cette mesure a été décidée conformément à l’ordonnance 05-07 du 23 août 2005 régissant l’enseignement dans les établissements privés d’éducation et d’enseignement.
Le ministère de l’Education avait, rappelle-t-on, procédé la mi-février dernier à la fermeture d’une quarantaine d’écoles privées dans plusieurs wilayas du pays pour défaut d’agrément, conformément au décret ministériel n°04-90 du 24 mars 2004.
La fermeture de ces écoles privées avait provoqué la levée de boucliers des parents d’élèves et du personnel des établissements concernés. Ces derniers avaient vivement dénoncé le recours des pouvoirs publics à la fermeture des écoles au milieu de l’année scolaire, alors qu’elles étaient tolérées depuis une dizaine d’années, ce qui risquait de compromettre l’avenir de centaines d’élèves. La grande mobilisation des parents d’élèves et des responsables de ces écoles privées a eu le dernier mot, puisque les pouvoirs publics sont revenus, du moins provisoirement, sur la décision de fermeture des écoles concernées. Un «délai supplémentaire exceptionnel» jusqu’à fin juin 2006 a été accordé aux écoles concernées pour se conformer à la loi afin de préserver «l’intérêt majeur des élèves». Le ministère, qui avait insisté sur le caractère «extraordinaire» de ce délai, a sommé les parents d’élèves «à prévoir l’inscription de leurs enfants, pour la rentrée scolaire prochaine, dans des établissements dûment agréés».
Il est à rappeler que la fermeture des 40 écoles privées est survenue au terme d’un délai de près de deux ans qui avait été accordé à ces établissements pour se conformer à la loi. Il existe actuellement 75 écoles privées agréées qui exercent en toute légalité à travers le territoire national.
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Posté Le : 16/07/2006
Posté par : hichem
Ecrit par : Sofiane M.
Source : www.quotidien-oran.com