"Les élections, seule alternative pour construire l'Algérie dans la sérénité" (Benyounes)

Le président du Mouvement populaire algérien (MPA), Amara Benyounes a considéré mercredi à Sétif que les élections étaient "la seule alternative pour construire l'Algérie dans la sérénité avec le concours de tous ses enfants".Intervenant au cours d'un rassemblement populaire animé à la maison de culture Houari-Boumediene, au centre-ville, dans le cadre de la campagne électorale pour les législatives du 4 mai, M. Benyounes a indiqué que "les élections étaient l'unique solution démocratique et qu'il n'existait pas d'autres alternatives que d'aller voter en force pour construire l'Algérie dans la sérénité"."Que celui qui veut s'opposer, soutenir ou changer aille voter", a lancé le responsable partisan, estimant que voter pour la liste des 19 candidats du MPA, représentants de la wilaya de Sétif pour la prochaine Assemblée populaire nationale (APN) "donnerait de la crédibilité et de la légitimité à ces candidats".Evoquant la situation économique du pays, M. Benyounes a indiqué que tous les experts économiques ont affirmé que l'"Algérie pouvait dépasser sa crise actuelle" d'autant, a-t-il soutenu, que "le pays n'a pas de dette extérieure et dispose de plus de 100 milliards de dollars de réserves de changes"."Une situation complètement différente de celle vécue dans les années 1980", a-t-il souligné.Le responsable partisan a néanmoins insisté sur l'importance "d'opérer les réformes économiques nécessaires pour solutionner l'actuelle situation", mettant l'accent sur la "nécessité d'opter pour des réformes profondes s'agissant de la gestion de l'économie nationale à travers le soutien à l'investissement privé, la libération de l'esprit d'initiative et l'élimination de toutes les difficultés entravant l'investissement".Il a, dans ce contexte, indiqué que le MPA proposait de confier la gestion du foncier industriel aux présidents des Assemblées populaires communales (APC).Le même responsable partisan qui a appelé à la réglementation du commerce parallèle, a insisté sur l'"urgence de créer des ponts entre l'université et le monde du travail" pour améliorer le climat des affaires et par ricochet encourager l'investissement étranger.