Au total, 48 sièges sont à pourvoir, à raison d'un siège pour chaque wilayaC'est aujourd'hui qu'auront lieu les élections sénatoriales à travers les 48 wilayas du pays en vue du renouvellement partiel des membres du Conseil de la nation. Au total, 48 sièges sont à pourvoir, à raison d'un siège pour chaque wilaya. Le Conseil de la nation comprend 144 sénateurs dont 96 élus (2 pour chaque wilaya) et 48 désignés au titre du tiers présidentiel.
Le mandat des sénateurs est de six ans mais la moitié des membres élus est renouvelée chaque trois ans par les élus locaux. C'est donc aujourd'hui un test de vérité pour les candidats qui ont mené leur campagne électorale durant plusieurs jours. La bataille est surtout rude entre les deux partis principaux au pouvoir, à savoir le FLN et le RND qui contrôlent la majorité des Assemblées locales élues (APC et APW).
En deux des deux principales wilayas de la Kabylie (Tizi-Ouzou et Béjaïa), le FLN et le RND vont se livrer à une rude concurrence aujourd'hui. Quant à Tizi-Ouzou et Béjaïa, ce sont les deux partis de l'opposition les plus implantés dans la région, à savoir le FFS et le RCD, qui vont se confronter pour remporter les deux sièges de deux wilayas. Sauf qu'à Tizi-Ouzou, un candidat indépendant, le maire de la commune du chef-lieu de wilaya, pourrait bousculer la tradition et gagner le siège. Ça sera alors la première fois que le siège échappera au FFS et au RCD.
Pour les autres 46 wilayas, le FLN et le RND sont seuls sur le terrain de la confrontation. Si le FLN a mené sa campagne en grande pompe, le RND a préféré le faire loin du bruit médiatique. A constater l'absence totale des islamistes à ce rendez-vous durant lequel les deux partis du pouvoir espèrent sortir vainqueurs afin d'avoir le contrôle de la chambre haute du Parlement. Soulignons que le Conseil constitutionnelle a rappelé mercredi dernier les conditions et modalités de présentation de recours à l'occasion des sénatoriales. Les candidats ont le droit de contester les résultats du scrutin en introduisant un recours par simple requête déposée au greffe du Conseil constitutionnel. Le requérant est tenu d'exposer, dans sa requête, l'objet ainsi que les moyens et les motifs au soutien de son recours, de joindre les documents justificatifs à l'appui de son recours. Le Conseil constitutionnel statue sur les recours dans un délai de trois (3) jours francs conformément à l'article 131 alinéa 1er de la loi organique relative au régime électoral.
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Posté Le : 28/12/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Karim A
Source : www.letempsdz.com