L'élection du
nouveau président du Forum des chefs d'entreprises (FCE) aura lieu aujourd'hui
à l'hôtel EL Riadh à Sidi Fredj,
sur la côte ouest d'Alger.
A l'issue de
l'assemblée générale qui verra la présentation du bilan moral et financier, les
membres du FCE éliront le président du FCE. La séance se déroulera à huis clos
et les résultats seront proclamés dans la soirée puisque les travaux de
l'assemblée générale ne débuteront que vers 15 heures.
Ils sont trois
candidats à postuler à la présidence de ce Forum des chefs d'entreprises qui
englobe quelque 230 adhérents, représentant 500 entreprises pour un chiffre
d'affaires de 14 milliards de dollars (chiffres communiqués par l'actuelle
direction du FCE).
Reda Hamiani, candidat à sa propre
succession pour un troisième mandat, devra affronter deux hommes qui prônent
une approche basée sur l'ouverture et l'innovation pour, disent-ils, insuffler
une nouvelle dynamique au sein du FCE.
Hassan Khelifati, PDG d'Alliance assurance, et Mohamed Bairi, président de l'Association des concessionnaires
automobiles (AC2A), ont critiqué ouvertement et à maintes reprises le candidat
sortant. Ce dernier s'en défend et soutient que son bilan est «positif».
Les partisans de Khelifati disent que ce dernier représente pour eux un
véritable «renouveau» à cause de sa nouvelle vision sur l'ouverture vers les
autres. «Nous pensons que nous avons présenté un projet cohérent aussi bien
pour le FCE que pour l'économie nationale», nous a déclaré hier le PDG
d'Alliance assurance. Ce dernier affirme que, quel que soient les résultats du
vote d'aujour-d'hui, il continuera à militer pour ses idées et le projet
qu'il avait présenté lors de sa campagne électorale.
Hassan Khelifati avertit cependant que cette élection un peu
particulière «sera émaillée de jeux de coulisses, de coups bas et de mensonges».
Pour autant, le
candidat ne baissera pas les bras. Il affirme que celui qui sera élu à la
présidence du FCE doit élever le niveau et prendre en compte tous les avis.
Mohamed Bairi s'est montré, de son côté, très serein. Le président
de l'AC2A souligne que le FCE est à la croisée des chemins. «Ou bien il se
redynamise et engage avec les autres acteurs de l'économie nationale la
bataille de la croissance et de l'emploi et des exportations hors hydrocarbures,
ou bien il continue de bricoler et d'organiser des conférences qui sont certes
utiles mais qui ne permettent pas aux entrepreneurs de régler leurs nombreux
problèmes», fait savoir d'emblée Mohamed Bairi pour
qui «le FCE a besoin d'un souffle nouveau et d'une nouvelle méthode d'action».
Bairi compte ainsi mettre, selon lui, toute l'expérience
professionnelle accumulée durant sa carrière et en sa qualité de président de
l'AC2A au service du FCE dans le cas où il serait élu. «Je compte surtout
apporter un nouvel esprit de concertation, de dialogue et de travail en équipe»,
nous a-t-il déclaré hier.
En fait, le point
commun entre Khelifati et Bairi
reste incontestablement ce désir de «rompre» avec l'ancienne gestion qui a
prévalu au sein du FCE en promettant, chacun de son côté, de rester
«rassembleur».
Enfin, nous avons
tenté à plusieurs reprises de joindre Reda Hamiani mais en vain. Nous avons même adressé des messages
sur son mobile mais le président sortant n'a pas répondu. En tous les cas, nous
saurons certainement aujourd'hui le nom du nouveau président du FCE.
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Posté Le : 17/11/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Z Mehdaoui
Source : www.lequotidien-oran.com