Algérie

Les élections législatives fixées pour le 10 mai



Les élections législatives auront lieu le 10 mai 2012, a annoncé jeudi soir le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, dans un discours télévisé, qualifiant cette échéance de "décisive".
Le président Bouteflika a relevé que ces élections constituent une "échéance décisive" qui ouvre la voie vers le parachèvement de la "reconstruction" de l'Etat algérien, cinquante ans après le recouvrement de sa souveraineté afin qu'il devienne un "Etat où prévalent la bonne gouvernance et la citoyenneté "lucide" dans le cadre de la justice sociale et la solidarité nationale". A cet effet, le président de la République a souligné que toutes les dispositions ont été prises pour garantir la "transparence" des élections. "L'opération électorale et le dépouillement des résultats se dérouleront sous la surveillance directe des représentants des candidats dans tous les bureaux de vote", a affirmé le chef de l'Etat, soulignant que les instances nationales de surveillance et de supervision auront à "s'assurer du respect" de la loi électorale. Le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a ainsi mis l'accent sur la surveillance et le contrôle, la supervision de même que le suivi des élections par les partis politiques, les listes indépendantes, les magistrats et les observateurs internationaux. Pour ce qui est des partis et les listes indépendantes participant aux législatives, le chef de l'Etat a affirmé qu'ils auront toute la latitude de contrôler et de surveiller chacune des étapes du processus, soulignant qu'ils veilleront, eux aussi, à la "régularité" du processus électoral, à travers la commission indépendante de surveillance des élections qu'ils auront à constituer. "Celle-ci (la commission) aura, de plein droit et loin de toute tutelle ou ingérence, la responsabilité de réguler la campagne électorale officielle et de garantir l'équité entre les candidats", a expliqué le chef de l'Etat. S'agissant de la supervision des élections, le président Bouteflika a annoncé que conformément aux dispositions de la loi organique relative au régime électoral, "une commission exclusivement composée de magistrats, aura pour attribution de superviser les élections et de suivre le processus électoral, du début du dépôt des candidatures à la proclamation des résultats par le Conseil constitutionnel".
LA COMMISSION
Le chef de l'Etat a précisé que cette commission est habilitée, sur saisine ou de sa propre initiative, à prendre des décisions exécutoires afin de garantir la conformité aux dispositions de la loi électorale, de la part des parties en lice et des instances chargées de l'organisation des élections. Les observateurs internationaux auxquels l'Algérie a "décidé" de faire appel, auront pour mission de suivre les élections. Le chef de l'Etat a indiqué à cet effet que le gouvernement a invité un certain nombre d'organisations internationales, dont l'Algérie est membre ou partenaire, à dépêcher leurs observateurs, de même que certaines organisations non gouvernementales, invitées pour la même fin. Le président de la République, a appelé par ailleurs la classe politique, les syndicats et la société civile à oeuvrer ensemble pour mobiliser les électeurs et les électrices en prévision des élections. "J'attends des partis politiques, des syndicats et des organisations de la société civile qu'ils oeuvrent ensemble à mobiliser les électeurs et les électrices, les jeunes en particulier, afin qu'ils s'acquittent de ce qu'implique la citoyenneté, loyale et sincère, de disponibilité à accomplir le devoir civique et politique, à choisir les programmes et juger les hommes et les femmes en fonction de leur probité et de compétence", a affirmé le chef de l'Etat. A cet effet, il a souligné que "les partis politiques seront incontournables lorsqu'il s'agit de la crédibilité, de l'efficience et du respect total des règles régissant les prochaines élections législatives". Le président de la République a également ordonné à tout responsable, membre du gouvernement, haut fonctionnaire ou cadre dirigeant d'entreprise publique, candidat aux élections de s'abstenir de toute utilisation des moyens de l'Etat. "Tout responsable, membre du gouvernement, haut fonctionnaire ou cadre dirigeant d'entreprise publique qui se porterait candidat aux prochaines législatives doit s'abstenir de toute utilisation des moyens de l'Etat pour sa campagne électorale et s'interdire toute visite de travail dans la wilaya où il se présente", a affirmé le chef de l'Etat. Dans le même sens, le président Bouteflika a ajouté que "les institutions administratives du pays ont la responsabilité de garantir l'impartialité totale de leurs agents, dans tout ce qui concerne les élections".




Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)