Algérie

Les électeurs moins mobilisés qu'en 2012



Les électeurs moins mobilisés qu'en 2012
Les électeurs iraniens se sont moins mobilisés qu'en 2012 pour élire leur nouveau Parlement. Le taux de participation provisoire annoncé, hier matin, par le ministère de l'Intérieur est de 58%, contre 64, 2% en 2012, soit 6 points de moins que lors des dernières élections législatives. Un tiers des suffrages a été dépouillé et donne un léger avantage aux réformistes.« Au moins 33 millions » des 55 millions d'électeurs ont voté, a dit le porte-parole du ministère, Hossein-Ali Amiri, à la télévision nationale. Le chiffre définitif sera annoncé plus tard dans la journée et « devrait augmenter », selon lui. Cette source officielle a estimé qu'un second tour devrait être organisé dans un certain nombre de grandes villes.Les bureaux de vote avaient pourtant fermé tard vendredi soir après plusieurs heures de prolongation. Les agences de presse iraniennes Fars et Tasnim, toutes deux proches de ce courant, ont commencé, hier matin, à publier des « listes officieuses de vainqueurs » et annoncé les premières victoires pour ce camp. Mais le ministère de l'Intérieur a fait savoir qu'aucun résultat ne serait considéré comme valide avant son annonce officielle. Les résultats définitifs, qui devront être confirmés par le Conseil des gardiens de la Constitution, ne sont pas attendus avant plusieurs jours. Ce scrutin intervient sept mois après la conclusion d'un accord avec les grandes puissances sur le programme nucléaire iranien, qui doit permettre à l'Iran de sortir de son isolement et de relancer une économie affaiblie par près de dix ans de sanctions internationales. La plupart d'entre elles ont été levées mi-janvier au moment de l'entrée en vigueur de l'accord nucléaire.Le président Hassan Rohani, élu en 2013, et ses alliés réformateurs espèrent l'emporter face aux conservateurs pour pouvoir poursuivre leur politique d'ouverture. La domination de l'Assemblée des experts pour les prochaines huit années les aidera pertinemment. D'autant plus que cette instance pourrait être amenée à désigner le successeur de l'ayatollah Ali Khamenei, détenteur de l'essentiel des pouvoirs au sein de la République islamique. Ce dernier est plutôt proche des conservateurs. Il s'inquiète d'un risque d'« infiltration » étrangère en cas de victoires des réformateurs et modérés. « Nous avons des ennemis » qu'il faut « décevoir » par ce vote, a-t-il incité le jour du scrutin. Bien qu'ayant approuvé l'accord nucléaire, il exprime régulièrement sa méfiance à l'égard des puissances occidentales, en premier lieu les Etats-Unis.




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