Algérie

Les effets méconnus de l'anxiété sur le corps



L'anxiété ponctuelle, celle qui dure des heures voire des jours à cause d'une inquiétude, d'un objectif, d'un fait stressant ou d'un défi à accomplir à court terme ne provoque pas de conséquences sérieuses sur le corps.Mais, au moment où l'anxiété se maintient dans le temps, qu'elle n'est pas gérée et que nous lui permettons de s'amplifier, son impact psychologique fait une trace sur notre santé et sur divers aspects dont nous ne sommes pas toujours conscient-e-s.
Aujourd'hui, nous voulons vous parler de ces effets, de ces impacts que nous associons parfois à d'autres causes, négligeant la racine du problème : l'anxiété sous-jacente.
1. Les pupilles dilatées
La dilatation de la pupille, non liée à la sensibilité au peu de lumière, est un symptôme d'un problème sous-jacent qu'il faut connaître et traiter.
* Avoir les pupilles dilatées peut être dû, entre autres causes, à un état d'alerte élevé et continu.
Quand notre anxiété est très élevée, il est fréquent de vivre ce symptôme si peu usuel qui peut provoquer des nausées, des visions de lumières étranges et une réduction de la qualité visuelle.
2. Les difficultés à avaler
La difficulté à avaler quand nous mangeons ou que nous buvons est un autre symptôme très courant quand nous sommes anxieux-ses.
* Ce symptôme s'appelle dysphagie et c'est une somatisation due à l'anxiété. Il est lié aux glandes chargées de produire la salive.
* Il ne faut pas oublier que l'anxiété a une fin très concrète : nous préparer à nous échapper.
Ainsi le principal objectif du corps est de réserver tous ses liquides pour prendre soin de ses muscles, car ce sont eux qui doivent nous aider à courir et à fuir. Ces liquides sont donc mis de côté pour pouvoir transpirer.
Si nous n'avons pas de salive dans la bouche à cause de l'anxiété, il est très difficile de mâcher les aliments et encore plus de les avaler.
3. Le mal de tête
L'anxiété fait que toutes les veines et artères de notre corps se contractent dans un but très concret : offrir plus de sang aux muscles.
* L'afflux sanguin, ainsi, est plus intense et cela favorise la vasoconstriction, qui se transforme en céphalée classique.
* Ce type de mal de tête est plus fréquent lors des premières heures de la journée et l'après-midi.
4. La douleur de mâchoire
Il y a certaines zones de notre corps qui ont tendance à accumuler plus fortement l'anxiété et le stress. Nous parlons notamment du cou, des épaules, du dos et de la mâchoire.
Si vous remarquez que cette douleur de mâchoire est plus intense le matin et que cela augmente même jusqu'aux oreilles, vous souffrez probablement de bruxisme. C'est-à-dire que pendant la nuit, vous grincez des dents à cause du stress et de l'anxiété.
Il est alors nécessaire de consulter un médecin car même si une gouttière dentaire peut vous aider, il est préférable de travailler les sources de cette anxiété et de bien les gérer.
5. Aller aux toilettes plus souvent que d'habitude à cause de l'anxiété
Nous l'avons tou-te-s déjà vécu : lorsque nous affrontons une situation d'anxiété, comme un examen ou un entretien professionnel, nous avons envie d'aller aux toilettes très souvent.
* C'est très courant, mais curieux en même temps, car quand nous souffrons d'anxiété, le rein a tendance à produire moins d'urine. Pourquoi ' Comme nous l'avons dit plus haut, le corps économise des liquides pour les offrir aux muscles.
* Mais dans son besoin de base d'éliminer des poids non nécessaires pour s'échapper le plus rapidement possible, notre cerveau nous ordonne d'aller aux toilettes pour éliminer l'urine. C'est cela qui fait que nous n'évacuons que « quelques gouttes ».
6. La déréalisation : la sensation que ce qui nous entoure n'est pas réel et que nous ne faisons pas partie de ce que nous voyons
Ce fait est étrange, mais qui a déjà souffert d'une période d'anxiété ou de stress très intense saura de quoi nous parlons.
C'est lorsque, tout d'un coup, nous avons la sensation claire que tout ce qui nous entoure n'est pas réel. C'est comme voir le monde de l'extérieur et avoir l'impression que l'on n'en fait pas partie.
À quoi cela est-il dû ' Il faut savoir, tout d'abord, que si ce phénomène vous arrive souvent, il faut consulter un médecin.
* L'anxiété intense affecte nos poumons.
* Ce que nous faisons souvent, c'est respirer très rapidement et quand nous accumulons trop d'oxygène, il est fréquent d'expérimenter deux choses : la première est l'hyperventilation et la seconde une certaine sensation de déréalisation.
Notre cerveau n'assimile pas adéquatement cette situation et il est courant de ressentir cette sensation inconfortable.


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