Les effets d’une programmation pernicieuse

Les effets d’une programmation pernicieuse Certains de ceux qui ont assisté à la rencontre ASM Oran-JS Kabylie sentaient que les jeunes Asémistes étaient, d’entrée, fatigués. Sans parler des blessés qui n’eurent pas le temps nécessaire pour soigner leurs petits bobos, cela crevait les yeux que les poulains de Henkouche n’avaient pas totalement récupéré de leur héroïque match de Sétif ! Et comment auraient-ils pu le faire quand nous saurons qu’ils ont fait le voyage par route et qu’ils n’ont pas de moyens de récupération, dignes d’un véritable club professionnel comme feint de le croire notre auguste LNF, elle qui les fait disputer un autre match très important à moins de soixante-douze heures après leur arrivée sur Oran (vendredi vers 15h). A moins d’une «hogra» qui n’en finit plus de ronger petit à petit le pays, et ce, à tous ses niveaux, pourquoi la LNF a-t-elle avancé ce match à hier, si ce n’est pour ménager une équipe plus nantie et qui a, elle, des hommes forts qui tapent sur la table (pour ne pas dire sur autre chose) quand il s’agit de défendre les intérêts de leur club, sans pour autant qu’une suspension ne vienne les frapper? Une équipe qui, soit dit en passant, aura mis moins de temps cumulé pour rallier en avion et en première classe une capitale africaine... que ne l’a fait l’ASMO pour se rendre à Sétif en bus, aussi dit de «luxe» soit-il ! Si nos souvenirs sont bons, la JS Kabylie a joué l’autre dimanche à Franceville pour voir son match de jeudi contre la JSM Béjaïa, l’un des ténors de l’actuel championnat, être différé à une date ultérieure. Mais qu’importe, si l’ASMO doit descendre par de tels procédés, notre football n’en tombera que plus bas ! Tenez-le-vous pour dit !!!