La 14ème édition du Salon international du bâtiment et des matériaux de
construction (Batimatec), qui se tient à la Safex,
a connu un grand engouement de la part des professionnels mais aussi des
curieux, hier, premier jour de son ouverture au public.
Des entrepreneurs, des chefs d'entreprises, des étudiants, des
commerçants exerçant dans le secteur du BTPH et de la construction étaient déjà
à l'entrée principale de la foire, avant 11 heures, l'heure de l'accès aux différents
pavillons du salon. Une forte présence des entreprises turques a été constatée,
avec 116 entreprises qui occupaient deux pavillons différents. Emre Akçok, membre de Meridyen a expliqué la présence en force des entreprises à
ce salon, par le fait que le marché algérien suscite l'intérêt des entreprises
Turques, celles qui sont déjà installées en Algérie ou ceux ayant des
représentants. Et d'ajouter « cela est dû aux liens économiques et politiques
très forts qui lient les deux pays ».
A noter que dans les deux pavillons turcs, les visiteurs trouveront des
produits liés à la construction de petits ouvrages aux grands ouvrages en
passant par la décoration. Notre interlocuteur affirme que les entreprises
turques ne sont pas à leur première participation, elles viennent depuis 2008
au salon Batimatec. « Nous avons participé avec 115
entreprises l'année dernière », nous a précisé Emre Akçok. Un nombre important d'entreprises algériennes, publiques
et privées participent aussi au BATIMATEC. Si les
entreprises publiques semblaient plus ou moins à l'aise, des entreprisses
privées ont évoqué des problèmes relatifs au secteur. Le directeur technico commercial, Benaik AEK
de l'entreprise privée ADRA plombe, a évoqué les entraves rencontrés dans
l'importation de la matière première de Corée en raison des nouvelles
dispositions de la LFC
2009. Il a également relevé le problème du foncier. « J'emploie 60 personnes, je
veux agrandir mon entreprise, et je suis en quête d'un terrain plus grand, mais
en vain », a-t-il déclaré. Les représentants de la société de promotion
immobilière « Soundous Istitmar
» ont évoqué pour leur part le manque de main-d'Å“uvre qualifiée locale. « On
sous-traite avec des entreprises égyptiennes et chinoises pour combler ce
déficit et pour réaliser nos projets dans les délais », nous dit-on. Ils ont
également évoqué l‘indisponibilité de matériaux de construction et
l'instabilité de leurs prix, notamment le ciment et le rond à béton. « Vous
achetez un sac de ciment aujourd'hui à 500 DA, le lendemain, vous l'achetez à 1000
DA », est-il souligné.
A noter qu'un nombre important d'étudiants arrivant principalement de
l'université de Tizi Ouzou
« Mouloud Mammeri », filière Génie –civil et béton armé, visitaient les
différents stands de la foire. L'étudiant Haddadou Mansour a affirmé qu'il est venu pour s'enquérir des
nouvelles technologies de la construction. Farid et Warda,
étudiants en Génie-civil et béton armé se sont sentis
eux un peu perdus. « Nous ne voyons que des matériaux de construction, des
engins, nous sommes un peu perdus », ont-ils déclaré avec un sourire innocent.
Enfin, la 14ème édition du salon Batimatec se
poursuivra jusqu'à 13 mai au Palais des expositions à Alger.
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Posté Le : 11/05/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : M Aziza
Source : www.lequotidien-oran.com