Algérie

Les écritures contre le péché originel (V)



Les écritures contre le péché originel (V)
La vaste entreprise que s'est fixée notre pays, la recherche d'un passé culturel, la passionnante, l'exaltante tâche de redécouverte et de rénovation n'écartent pas l'hypothèse des véritables découvertes. Découvertes en ce sens que de nobles figures des mondes scientifique et artistique, dont les valeurs furent étouffées pendant de nombreuses années, ne sont connues actuellement que par quelques cercles, le plus souvent d'amis. Leur tâche est aujourd'hui de divulguer ce qu'ils savent. L'un de ceux-ci a voulu rendre un vibrant hommage au cheikh Abderrahmane Ben El-Haffâf...
En tout cas la thèse des Evangiles orthodoxes que Jésus n'avait commencé sa mission qu'en l'an trente, n'est plus soutenable. Et il ne reste qu'à fixer la date de la fin même de cette mission. A moins de reconnaître que Jésus avait été mis dans l'obligation de défendre sa foi, et partant sa patrie, jamais on ne pourrait donner un sens rationnel aux paroles suivantes, que les Evangiles rapportent. Il disait : «Je ne suis point venu apporter la paix mais l'épée. Je suis venu mettre le feu sur la terre». Si l'on admet, au contraire, que comme presque tous les Prophètes, Jésus a défendu sa foi contre les persécuteurs de sa patrie et des chrétiens en général (les Romains), tout s'expliquerait. Ces phrases ont sans doute été détachées du discours qui avait pour thème la réglementation de la guerre à soutenir contre la persécution romaine. Jésus avait fait tout le possible pour rallier ses compatriotes à sa doctrine. Le peuple était avec lui. Mais, de peur de perdre l'autorité qu'ils avaient en main, les pontifes de la synagogue préférèrent la domination romaine à l'abdication. Le ressort général de l'histoire des guerres des Juifs est celui-là même. Quant à son auteur, Flavius, il ne savait même pas l'hébreu. Jérusalem était restée quatre ans assiégée par les Romains et, pendant ce temps, Jésus n'était pas resté inactif. Plusieurs prodiges furent constatés par les assiégés. Le dernier en date et le plus important, qui a été observé par tous les habitants de la Judée ainsi que par les armées romaines, fut le secours céleste. Flavius rapporte : «On aperçut en l'air, dans toute la contrée, des chariots pleins de gens armés traverser les nues et se répandre à l'entour des villes comme pour les défendre». Tacite écrit aussi : «On vit dans l'air des armées qui s'entre-choquaient, des armes étincelantes». Et les assiégés de Jérusalem n'avaient qu'à suivre Jésus pour se voir aider par ces forces célestes, d'autant plus qu'ils admettaient que «l'Ecriture portait d'ailleurs que l'on verrait en ce temps-là un homme de leur contrée commander à toute la terre». Malgré tant de signes, l'endurcissement des pontifes prévalut. Et comme aucun Prophète ne combattit pour les biens de ce monde, Jésus abandonna Jérusalem à son sort : «Jérusalem, disait-il, Jérusalem qui tues les Prophètes, et qui lapides ceux qui ne sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants, comme la poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et tu ne l'as point voulu» - «Voici, votre maison va devenir déserte. Car je vous dis que désormais vous ne me verrez plus, jusqu'à ce que vous disiez : Beni soit celui (Mohammed) qui vient au nom du Seigneur». Après cet adieu émouvant, Jésus fut élevé au ciel. «Le jour de la fête de la Pentecôte (an 70), écrit Flavius, les sacrificateurs étant, la nuit, dans le temple intérieur pour célébrer le service divin, ils entendirent du bruit et aussitôt après une voix qui répéta plusieurs fois : «Sortons d'ici» ' «les portes du temple, rapporte Tacite, s'ouvrirent tout à coup d'elles-mêmes ; on entendit une voix surnaturelle qui criait : «Les Dieux s'en vont» et en même temps tout le bruit d'un départ». Il est certain que ces émigrants n'étaient autres que Jésus et ses disciples qui étaient dans le temple, mais invisibles pour le monde. En effet -date et lieu de départ à part- l'Evangile de Luc affirme que Jésus mena, de l'endroit où ils étaient cachés, ses disciples au dehors, vers Bethanie, et qu'ayant levé les mains, il les bénit ; et, en les bénissant, il se sépara d'eux et fut élevé au Ciel». Prophète Mohammed (QSSSL) L'annonce de la mission de Mohammed se trouve dans presque tous les livres de la Bible. Nous nous bornerons à rappeler les promesses des grands Prophè-tes : Abraham, Israël, Moïse et Jésus. Promesse d'Abraham La Genèse dit que d'Ismaël et d'Israël, fils d'Abraham, descendront deux grandes nations, deux grands Prophètes, Jésus et Mohammed ; or, si l'on admet les prophéties relatives à Jésus, de quel droit rejeter celles qui regardent Mohammed : «Je t'ai aussi exaucé touchant Ismaël (dit le Tout-Puissant à Abraham). Voici, je l'ai béni et je le ferai croître et multiplier très abondamment. Il sera le père de douze princes et je te ferai devenir une grande nation». (A suivre)


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