Algérie

Les écoles privées n'ont pas encore de statut juridique



Les écoles privées n'ont pas encore de statut juridique
Sous le thème «La place des établissements scolaires privés dans le système éducatif», au forum du quotidien El-Moudjahid, hier, un débat a été ouvert par l'Association nationale des écoles privées agréées. Pour Salim Aït Ameur, le président de cette association, «les écoles privées agréées qui exercent pour le moment sur le plan réglementaire et administratif n'ont pas encore leur statut juridique, nous sommes considérés comme des commerçants».Il a ajouté que «le secteur éducatif privé est purement commercial, vous savez bien que nous devons chaque année payer nos charges fiscales, parafiscales, les loyer...» Concernant le programme des écoles privées, M. Aït Ameur a souligné que «nous sommes des écoles agréées par l'Etat, et tous nos programmes des trois cycles primaires, moyen et lycée que nous suivons sont en conformité avec le programme éducatif national élaboré par le ministère de l'Education.Nous suivons le contenu des programmes à 100%, et nous n'avons aucun doute car nous faisons confiance à ceux qui les préparent». Il a indiqué aussi que «les enseignants des écoles privées suivent des formation régulières au niveaux des directions de l'éducation des wilayas et il n'y a aucune différence entre eux et ceux du secteur public.Les inspecteurs de l'éducation viennent régulièrement pour une visite d'inspection générale de nos établissement et les professeurs sont souvent contrôlés». En termes de chiffres, M. Aït Ameur a signifié qu'aux niveaux des écoles privées en Algérie, «on compte 1 000 inscrits au baccalauréat contre 800 000 aux niveaux des écoles étatiques, le nombre global des élèves dans les écoles privées ne dépasse pas les 200 000, contre 8 millions d'élèves dans le public».Sur le plan des prix d'une formation aux niveaux des écoles privées, M. Aït Ameur a annoncé qu'«un élève coûte 150 000 DA ou un peu plus au primaire, 250 000 DA au cycle moyen et 350 000 DA au lycée ». De son côté, Madame Belaid, la chargé de communication de l'Association nationale des écoles privées en répondant aux questions concernant les problèmes de la langue, dont le français qui a pris la grande part au niveau des établissements privés, surtout en termes de livres utilisés dans ces écoles, a déclaré que «la langue n'a jamais causé de difficultés, bien au contraire, le monde d'aujourd'hui est devenu tellement ouvert culturellement qu'en ne peut pas faire une différence entre le chinois et l'anglais ,le français et l'arabe, car la langue étrangère n'est utilisée que dans un but bien précis qui est le savoir et la science».




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